Dans la dernière série d’articles sur Paris, j’étais désespérée de n’avoir pu rencontrer des Français. C’est vrai, dans cette ville vous avez une chance sur 7 de rencontrer un étranger et ce sans compter les brûleurs, le taux monte à 1 sur 5, et je m’en excuse auprès de Dali, ce jeune étudiant qui a violemment réagi à mon papier en me disant que je ne suis allée que dans certains quartiers ; c’est peut-être vrai. Pourtant, en tant que vieille soixante huitarde, je croyais avoir visité Paris sens dessus dessous et même sous ses pavés.
Bref, mon patron m’a dit ‘’si tu n’as pas trouvé d’Occidentaux en Occident, essaie l’Orient’’ ; et docilement, j’ai pris l’Orient (avion) vers cet Orient mystérieux qui a toujours fasciné le monde et sans publicité j’ai emprunte la Qatary Airways pour un long vol de 12 h décalage horaire compris.
La qualité de service de cette compagnie est irréprochable et l’atterrissage à Doha impeccable et j’y ai découvert dans l’aire réservée au transit une véritable tour de Babel des gens de toutes les nationalités qui viennent chercher fortune dans cette région où tout est pétrole, malheureusement on n’écrit pas ‘’paixtrole’’ …
Un Tunisien croisé dans l’avion me dit que dans un des magasins carrefour où il travaille, il y avait 35 nationalités ….
Encore un pays où on aperçoit furtivement des femmes voilées en noir de tête en cap sans qu’on devine l’origine, et des hommes tout en blanc avec une morgue à la hauteur du niveau de leur compte en banque ; et sous ces cieux, le dollar règne en maître.
Et durant cette petite heure passée dans cet aéroport modeste en perpétuel agrandissement, j’ai eu un petit pincement en pensant qu’elle abrite une chaîne de télé qui a causé bien des soucis aux médias qui pétrissaient l’information à leur manière et la servait à la sauce qu’ils accordaient eux-mêmes et je me suis dit il y a de l’espoir
Et mon voyage continue vers d’autres cieux à la recherche d’autochtones dans ce monde “communautarisé” par des visas imbéciles.
Par iBtissem