Les cloches
ont longuement retenti hier (mercredi 8 mars) à Wall Street pour saluer
l’une des plus vieilles et certainement la plus importante institution capitaliste : la
Bourse de New York, le New York Stock Exchange ‘’NYSE’’ qui est devenue, à
partir de ce jour, une société à but lucratif.
Mais il faut rappeler que le New York Stock Exchange, bien que leader
mondial par la taille et le volume, n’était pas encore coté en Bourse à
l’inverse des autres places boursières européennes ou asiatiques.
Donc, pour la première fois de son histoire, longue de plus de deux siècles
(exactement 214 ans), le New York Stock Exchange sera coté en Bourse, ce qui
est de nature à lui permettre de faciliter sa croissance et sa
diversification. Cet événement a été qualifié partout dans le monde comme
une révolution boursière.
D’ailleurs, ce n’est pas un secret : le nouveau groupe a l’intention
d’acheter d’autres Bourses, d’abord aux Etats-Unis, puis dans le monde, mais
il veut aussi coter davantage d’obligations et de nouveaux produits comme
les contrats à terme.
Ceci dit, la concurrence avec le Nasdaq risque d’être plus acharnée ; et les
experts de la finance estiment que l’effort du nouveau groupe se fera en
direction de la cotation des jeunes sociétés –et Dieu seul sait combien en
compte le pays de Bill Gates.
Il faut dire, enfin, que la Bourse de New York impressionne par sa taille,
puisqu’elle pèse l’équivalent de 47 milliards d’euros (c’est le montant
moyen des transactions journalières) : 2800 entreprises y sont cotées pour
une capitalisation boursière de 18.000 milliards d’euros. C’est dire !