Six nouvelles zones touristiques

Par : Tallel
 

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zone-toursitque.jpgLe
ministère du Tourisme prévoit l’aménagement de six nouvelles zones
touristiques à Béja, Médenine, Sfax, Sousse et Mahdia avec une capacité de
73.000 lits, l’objectif visé étant de sortir du binôme plage/soleil.

Il faut rappeler que, malgré une relative crise du tourisme tunisien, la
baisse de la rentabilité et l’endettement, voire la faillite d’environ 20%
des unités hôtelières, le tourisme demeure un axe économique important,
assurant 7% du PIB et employant 350.000 personnes de manière directe et
indirecte.

La profession et le ministère de tutelle chercheraient donc à s’investir
dans de nouveaux créneaux, notamment les hôtels de charme, les résidences,
les apparts hôtels ou les unités de loisirs.

Avec 6 millions de touristes en 2005, la Tunisie ambitionne de dépasser le
cap des 10 millions en 2010, ce qui expliquerait le projet d’aménageant de
six nouvelles zones touristiques.

1- La zone touristique Foul Enkhal à Kerkennah, sur 90 hectares, 3.000 lits
et un investissement de 8,7 millions de DT de la part de l’Etat, dans cette
station touristique écologique.
2-  La zone El Ghedhabna à Mahdia, sur 27.000 hectares et une capacité
d’accueil de 27.000 lits, incluant la construction d’unités hôtelières, un golfe
et un port de plaisance.
3- Les zones touristiques de Zouarâa et Nefza, à Béja, la première sur 525
hectares et 2000 lits ; alors que l’autre à Nefza est dédiée au tourisme
écologique.
4- La zone touristique de Hergla, avec 450 hectares, et une capacité de
10.000 lits, un golfe, un port de plaisance et un village flottant (les
études d’aménagement sont en phase préliminaire).
5- La zone de Lella Hadhria à Djerba, avec 229 hectares et une capacité de
65.000 lits, un port de plaisance, un golf et l’aménagement d’un lac ; ce
projet serait dans la phase des études d’impact d’environnemental et de
faisabilité.
6- La zone touristique Salloum à Bouficha, sur 600 hectares et 25.000 lits.

Ceci étant, il serait peut-être plus judicieux d’ouvrir davantage le secteur
aux investisseurs étrangers et attirer les grandes enseignes et autres
chaînes hôtelières internationales, mais également miser sur la qualité, le
service, la culture et l’innovation, car le paysage de certains hôtels
tunisiens reste triste, avec la prédominance du ‘’bronzez idiot’’.


T.B.