La
Journée consacrée au bilan de la première année pour le plan national du
textile est une occasion de choix pour rappeler l’une des mesures
présidentielles pour le secteur ; celle qui pourrait avoir, à notre sens,
les incidences les plus significatives : la mise en place d’un programme
d’assistance commerciale et marketing.
Car, malgré tout ce qui a été dit, le sens du marketing est encore loin de
nos entreprises du textile dont la plupart, comme chacun le sait, restent
cantonnées dans leurs premières amours industrielles. Le problème, c’est que
le monde a changé (depuis longtemps, d’ailleurs) et que plus rien n’est
possible à vendre sans marketing.
Les deux passages successifs programmés pour notre secteur textile, de la
sous-traitance à la co-traitance et de la co-traitance au produit fini, ne
peuvent logiquement réussir qu’avec le recours étudié aux outils du
marketing et de la commercialisation. Tel est le sens des mesures
présidentielles dans cette optique.
Pour le premier passage (de la sous-traitance à la co-traitance), faut-il le
rappeler, les axes d’intervention comptent la mise en place d’une cellule
commerciale, la recherche de partenaires, la constitution de fichiers
clients, la conception de plaquettes et de sites Web, les visites de salons
spécialisés… Pour le second passage (de la co-traitance au produit fini), le
soutien se propose pour la définition des marchés et des circuits de
distribution ciblés (adaptation de la collection aux marchés (avec
l’assistance d’un styliste), la valorisation de la collection (assistance
aux salons, prospection), etc.
Les 500 entreprises qui ont ainsi la chance de bénéficier du Fonds d’accès
aux marchés d’exportation dans sa version FAMEX2, qui s’étend de 2005 à
2008, devraient prendre l’intervention des experts du Fonds pour la
préparation et la mise en œuvre de leurs plans d’exportation comme une
bénédiction, une opportunité exceptionnelle d’ancrer définitivement les
‘’valeurs du marketing’’ dans leurs rouages car, sans cela, rien ne leur est
possible.