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Tourisme
Les vieux briscards à la rescousse !
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Par
Maryam
OMAR
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 La
conférence donnée, il y a quelques jours par M. Ahmed Smaoui sur sa vision
du tourisme tunisien nous rappelle, encore une fois, que notre pays regorge
de compétences dans les rangs des ‘’retraités’’ et que nous serions bien
conseillés de faire appel à eux à chaque fois qu’il le faut,
particulièrement dans le domaine stratégique.
Pour ne reprendre que quelques éléments de son impressionnant CV, rappelons
que M. Smaoui a été ministre du Tourisme et des Transports ainsi que PDG de
la compagnie aérienne Tunisair. C’est donc dire s’il en connaît un bout sur
le secteur du tourisme et sa conférence donnée il y a quelques jours devant
les étudiants de l’Institut Vatel le prouve encore une fois.
Quant aux avocats, nous n’avons évidemment pas à vous rappeler qu’ils sont
habilités à défendre n’importe que dossier. Mais nous avons juste une
observation de bon sens : dans les domaines hautement spécialisés comme le
domaine fiscal, il est possible que les ‘’outils’’ classiques de l’avocat
moyen ne puissent pas être en mesure de s’imprégner de toute la subtilité de
certaines situations.
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Pour en reprendre les éléments les plus marquants, nous dirions que notre
attention a été attirée par son développement des principaux axes d’une
stratégie pour positionner la Tunisie dans le tourisme méditerranéen et
mondial.
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Cette stratégie se déploie en trois grandes lignes d’action. D’abord, la
dynamisation des structures professionnelles avec une implication plus
grandes des hôteliers dans la formation professionnelle et la publicité.
Puis, le développement de l’offre axée sur l’enrichissement et
diversification du produit par le développement des segments de l’immobilier
touristique, du tourisme de santé (thalasso, thermalisme…), du tourisme
culturel, du tourisme saharien et du tourisme vert. Et, enfin, la mise en
œuvre d’une politique de qualité qui comprend la parution de nouvelles
normes de classement des établissements hôteliers, la refonte du système de
formation professionnelle et de développement des ressources humaines basée
sur l’alternance.
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Nous avons tenu à reprendre, en ces quelques lignes, la conviction de M.
Smaoui pour apporter la preuve que le sacré bonhomme est encore extrêmement
éveillé aux grands sujets nationaux même s’il a quitté le monde actif.
Plusieurs ‘’vieilles’’ personnalités du secteur public et privé gardent les
mêmes soucis et pourraient nous aider à voir plus clair et donner un
éclairage supplémentaire à notre démarche. Particulièrement dans le domaine
du tourisme, où c’est la créativité de la Tunisie qui lui donné la place qui
est aujourd’hui la sienne, ces vieux briscards sont les bienvenus.
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