L’important et l’essentiel

 

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Par Ibtissem

 

anniversaire.jpgOn
ne peut qu’être fier de la Tunisie et de ses 50 ans d’âge, et c’est le bel
âge. Il suffit de voyager pour se rendre compte de l’importance d’être
Tunisien ; aussi bien dans le monde arabe où on rêve du Code de Statut
personnel que de l’Occident où l’on rêve de contrats de travail pour les
jeunes du type ANETI.

Et les chiffres sont là pour le confirmer : l’espérance de vie qui a
augmenté en moyenne de un mois tous les 6 mois d’indépendance, la taille des
Tunisiens qui a augmenté de plus de 10 cm en un demi-siècle, et le revenu
par habitant qui a doublé tous les 10 ans… bref tous les clignotants sont
au vert et on peut dire que si l’essentiel a été fait, le plus dur reste à
faire.

Et le plus dur c’est :

 


apprendre à apprendre à sauvegarder les acquis et maintenir le cap ;
– ensuite et surtout avoir des structures solides et viables et qui ont du
répondant, ; en l’occurrence des administrations qui découvrent la quatrième
dimension et la notion de temps ;
– et aussi trouver des solutions à des problèmes qui empoisonnent la vie du
citoyen, et ces problèmes sont souvent comme la mouche du coche :
– plus de 700.000 chèques impayés devant les tribunaux,
– des délais de paiement parfois abusifs,
– des routes ou des voies où des trous perdurent,
– des gens qui préfèrent les anesthésies importées aux anesthésies locales,

– certains qui ne connaissent de la mécanique que le piston alors que
d’autres se mouillent la chemise,
– d’autres dont le plaisir est de ne pas faire la queue avec une morgue
débile, etc.

 

La liste
est trop longue et il s’agit tout en restant dans sa peau de tuniso-tunisien
de finir par adopter des “way of life” qui font qu’«un comportement sans
conscience n’est que ruine de pays» en paraphrasant Rabelais – si je ne me
montre…