Selon
l’Observatoire de la conjoncture économique, de l’Institut national
de la statistique, on relève dans son rapport mensuel du mois de mars 2006, la performance notable de l’activité agricole depuis 2004, la
croissance du PIB en 2005 et le retour de la croissance.
Cette reprise est due, surtout, au dynamisme des industries agroalimentaires
et à la bonne évolution des industries mécaniques et électriques.
En outre, l’exportation a été dopée par l’appréciation des monnaies
étrangères face à la devise tunisienne.
Quant à la croissance de la consommation et le rebond des investissements,
ils ont été dopés par la progression des crédits à moyen et long terme, et
tournerait autour de 15% par an.
Dans le secteur des services, le transport et les télécoms ont continué à
progresser.
Enfin, le secteur touristique a connu début 2006 une décélération prononcée
du rythme des nuitées avec la baisse de la fréquentation hôtelière des
résidents, avec une baisse de 6%.
Globalement, sur le plan macroéconomique, les indicateurs demeurent au vert.
Concernant le taux de chômage, il demeure élevé puisqu’il est toujours à
14%, sans oublier l’endettement des ménages et des entreprises et
l’augmentation du coût du travail.
Cependant, l’économie tunisienne présente plusieurs niches de développement
pour les investissements, particulièrement dans les TIC et les services qui
sont aujourd’hui, pour tous les pays développés ou à revenu intermédiaire, à même de tirer l’économie vers le haut.
Selon
