Des causes et des effets

Par : Tallel
 

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Par Ibtissem

 

cheval.jpgPartis de
la vente des «35% de Tunisie Télécom, on s’est retrouvé à chercher où se
trouve Dubaï et on a fini par un gros poisson d’avril qui a été consulté
plus de 1.000 fois et a entraîné de la part de mes chers lecteurs et
lectrices plus de 30 réactions.

Évidement, Ibtissem n’a pas été licenciée et le patron de WMC n’y penserait
même pas (!)*, et la réaction des lecteurs a été à la hauteur de l’image de
marque du journal, et a aussi obéi aux immuables lois des statistiques :

– un visiteur sur 8 a lu le papier sur le licenciement d’Ibtissem, soit plus
de 1.000 lecteurs
– et fait du hasard, une trentaine, soit la racine carré du nombre de gens
qui l’ont lu ont réagi, … statistique classique que l’on retrouve dans
beaucoup de cas.

 

Et parmi ces réactions, on retrouve la loi du gauss qui s’applique à cet
échantillon de réactions :

 

– 20% ont protesté vivement contre la décision du patron
– 20% ont approuvé la décision du patron
– et le corps de l’échantillon a eu des réactions diverses allant du
problème géographique à l’erreur de français en passant par des remords.

 

Évidement, mes chers lecteurs et lectrices, votre lecture et vos réactions
m’honorent et me font plaisir et je continuerai à regarder l’actualité à
travers le prisme déformant du chroniqueur, métier certes difficile qui
demande parfois une lecture au premier, au deuxième voire au troisième
degré.

Prenez par exemple ce papier sur le licenciement d’Ibtissem et associez-le
au problème du CPE français, vous comprendrez pourquoi il y a une dichotomie
entre ceux qui veulent un emploi stable à vie –du CDI au DC tout cours, la
législation contraignante du travail qui n’a provoqué aucune réaction de mes lecteurs et qui n’encourage personne à recruter- et la volonté de réduire
le chômage de nos pouvoirs publics.

Certains l’ont résolu à leur manière : les Jerbiens et les Libanais
s’expatrient et d’autres rouspètent … et une journée d’arrêt de travail coûte
des dizaines d’emplois.

Pour conclure ce papier, je réitère mes remerciements à tous ceux et celles
qui m’ont lue et ceux qui ont réagi et je leur dis qu’ils n’oublient pas que
j’écris dans une langue qui n’est pas la mienne, et donc qu’ils m’autorisent
quelques bavures si cela était.

Reprenons donc le cours de nos chroniques habituelles et j’attends vos
réactions avec plaisir puisque je viens d’être nommée “chroniqueuse à vie” par
mon patron… (!)*

 

Les (!) ont été
ajoutés par le patron.