Les chefs d’entreprise tunisiens
peuvent beaucoup apporter à la communauté nationale par le sens particulier
qu’ils ont des choses et par les outils spécifiques de leur domaine. Et
c’est dans ce sens qu’une initiative de grand esprit vient d’attirer notre
attention dans les programmes d’une grande organisation internationale qui
estime à sa juste valeur la qualité particulière des chefs d’entreprise et
qui milite pour encourager les Etats à en user et en abuser dans le domaine
social.
La Fondation Schwab (seconde organisation créée par Klaus Schwab et son
épouse après le Forum de Davos) vient ainsi de lancer l’initiative de
sélectionner ‘’L’entrepreneur social de l’année’’ au sein d’une trentaine de
pays des quatre coins du monde.
On y met en évaluation la contribution de ces entrepreneurs à la société,
c’est-à-dire ceux qui font la promotion de solutions innovantes et
pragmatiques à l’encontre certains problèmes sociaux et qui contribuent
ainsi à jeter les bases d’une transformation sociale dans plusieurs domaines
(qui comprennent l’éducation, la santé, l’environnement et le développement
de l’entreprise comme facteur de progrès social).
Leur apport spécial, c’est de s’attaquer à des questions essentiellement
sociales avec le zèle de l’entrepreneur, les méthodes du monde des affaires
et le courage de ceux qui innovent pour ‘’remettre au goût du jour’’ les
pratiques traditionnelles.
Pourquoi pas en Tunisie ? Nous savons tous que notre patronat contribue à un
nombre impressionnant de questions sociales et même culturelles mais là où
nous partageons l’avis de la Fondation Schwab, c’est qu’ils peuvent beaucoup
apporter de manière ‘’institutionnelle’’. Un point de vue neuf et des
pratiques nouvelles donneront sans le moindre doute un nouvel élan au
domaine social en Tunisie.
Les chefs d’entreprise tunisiens
