Le PDG de Google Eric Schmidt, lors d’une conférence de presse à Pékin
le 12 avril 2006
Google a
de nouveau défendu sa stratégie de compromis en Chine où le premier moteur
de recherche sur internet au monde a lancé un site qui accepte la censure de
l’Etat chinois, auquel la firme américaine a rendu hommage mercredi.
“Nous
n’avons simplement pas d’autre choix que de respecter la loi”, a déclaré le
directeur général de Google, Eric Schmidt, lors d’une conférence de presse à
Pékin.
“Nous
avons promis à l’Etat chinois que nous respecterions la loi, il n’y a pas
d’autre alternative”, a martelé M. Schmidt, à l’occasion d’une cérémonie de
lancement du nouveau nom chinois de Google.
“Il est
inconcevable que nous diffusions largement une information illégale ou
immorale”, a ajouté le responsable de Google.
La
société américaine s’est exposée aux critiques des défenseurs des droits de
l’Homme en admettant avoir censuré des sites interdits par les autorités
communistes de Pékin sur la version chinoise de son moteur de recherche
lancé en janvier.
En
appliquant les restrictions chinoises sur internet, Google a rejoint
d’autres géants américains du secteur comme Microsoft et Yahoo!, attirés
comme lui par les promesses de l’énorme marché chinois.
“Nous
voyons l’ascension de la Chine, l’investissement et les gens intelligents
qu’il y a dans ce pays, et nous sommes impressionnés”, a estimé M. Schmidt,
évoquant les 111 millions d’internautes chinois.
“Nous
saluons l’Etat, les dirigeants importants de cette industrie (..) qui ont
permis à l’Internet en Chine de faire des progrès formidables”, a-t-il
ajouté.