Que veut bien dire cette
expression ? Il y a quelques semaines, a été organisé à Bamako au Mali, un
atelier international qui avait regroupé plus de 150 délégués venus de 29
pays d’Afrique centrale, de l’Ouest et du Maghreb, mais également des
organisations régionales, de la société civile avec un objectif : discuter
les voies et moyens visant à améliorer les mécanismes de l’accroissement de
l’aide et obtenir de meilleurs résultats en matière de développement au
niveau des pays.
Cette réunion fait suite à l’atelier organisé à Paris portant sur
‘’efficacité de l’aide : implications et mise œuvre’’, et qui s’était
terminée par la Déclaration dite de Paris, signée en 2005 par les pays
donateurs et les pays partenaires qui se sont engagés à travailler ensemble
pour renforcer l’efficacité du développement dans les pays partenaires en
vue de réaliser les objectifs de développement de ces pays. L’atelier de
Bamako a mis l’accent sur la mise en oeuvre de ces engagements, et sert
désormais de cadre de concertation en vue d’enregistrer les progrès
réalisés, de faire des échanges sur les expériences et d’identifier les bonnes
pratiques destinées à accélérer la mise en œuvre des stratégies au niveau
des pays.
Par ailleurs, Cette rencontre aura permis de faire le bilan des opérations
passées afin d’y apporter les ajustements et les améliorations nécessaires.
Il a été également question d’identifier les forces et les faiblesses qui
permettront de mieux fixer les objectifs et de nous permettre de redoubler
d’efforts pour obtenir de bons résultats au niveau du développement.
Il faut rappeler que cet atelier est le deuxième du genre après celui tenu à
Entebbe en Ouganda en novembre 2005 pour les pays de l’Afrique australe et
de l’Est, et que ses sponsors sont la BAD, la Banque mondiale, le Programme
des nations unies pour le développement (PNUD), le Comité d’aide au
développement de l’Organisation pour la Coopération et le développement
économique (OCDE) et le gouvernement français.