La
facture énergétique de la France a grimpé de 34,7% en 2005
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Le ministre délégué à
l’Industrie François Loos, le 11 avril 2006 à l’Assemblée nationale
La facture énergétique de la France s’est
alourdie l’an dernier de 34,7% par rapport à 2004 pour atteindre 38,26
milliards d’euros, soit 2,26% du Produit intérieur brut (PIB) en 2005, a
annoncé jeudi le ministre délégué à l’Industrie François Loos.
Cette facture représente l’équivalent d’une
semaine de travail pour l’ensemble des Français, selon Bercy.
La facture énergétique, qui avait pesé 1,72% du
PIB en 2004, se rapproche du niveau du premier choc pétrolier (environ 3,2%
du PIB) mais elle reste bien inférieure à celui du deuxième choc (5% en
1981).
En 2005, les importations d’énergie ont
représenté 50,25 milliards d’euros (+33,5% par rapport à 2004) et les
exportations 11,98 milliards d’euros (+29,9% par rapport à 2004).
“La hausse de la facture tient surtout à celle
des cours internationaux des énergies fossiles,” a indiqué M. Loos. Le
pétrole et le gaz ont pesé lourd dans la facture globale, avec une
progression de 33% sur 2004 à 39,23 milliards d’euros.
Tandis que le dollar stagnait à 0,804 euro, le
cours du pétrole a bondi à 54,55 dollars en moyenne sur 2005, a relevé le
ministre.
La légère baisse de la consommation d’énergie
(-0,2%) et la hausse de la production nucléaire de la France tendent
cependant à contenir la baisse de ses exportations nettes d’électricité et
la hausse de ses importations de combustibles fossiles”, a-t-il souligné.
La France a par ailleurs amélioré son
efficacité énergétique, avec une diminution de 1,6% de la quantité d’énergie
nécessaire pour produire de la valeur ajoutée. Le gouvernement s’est fixé
comme objectif d’atteindre une baisse de 2% à l’horizon 2015.
