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Une personne surfe sur le web dans un cybercafé
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L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a
appelé mercredi les pouvoirs publics et l’industrie à renforcer leur
coordination pour lutter à l’échelle mondiale contre le problème des spams,
nuisibles voire “dangereux”.
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Les
spams, c’est-à -dire le phénomène de communications électroniques massives,
notamment de courrier électronique, sans sollicitation des destinataires, Ã
des fins publicitaires ou malhonnêtes “devient plus dangereux et plus
coûteux pour les entreprises et les consommateurs”, souligne l’OCDE dans une
série de recommandations publiées mercredi à l’intention des décideurs.
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Il
“perturbe le fonctionnement des réseaux, nuit à la productivité, propage des
virus et est de plus en plus utilisé par les délinquants pour dérober des
mots de passe et avoir accès à des renseignements confidentiels, et souvent
à des comptes bancaires”, souligne l’organisation.
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Or, il
n’existe pas de solution unique au problème du spam, et les pouvoirs publics
et le secteur privé doivent agir vite sur plusieurs fronts”.
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L’OCDE
appelle ainsi les gouvernements à élaborer des politiques nationales anti-spam
bien définies et à accroître les pouvoirs et les ressources des autorités
compétentes.
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Elle
souligne notamment l’importance capitale de la coordination et de la
coopération entre les secteurs public et privé pour parvenir à éradiquer ce
fléau, de même que la coopération au niveau international, puisque “le
phénomène du spam ignore les frontières”.
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Les
enquêteurs doivent pouvoir traquer les spammeurs où qu’ils se trouvent, juge
l’OCDE.
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Il
importe aussi de “sensibiliser la population aux risques que comporte le
spam et aux précautions à prendre pour sen prémunir”, selon l’organisation.
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Les
gouvernements, en collaboration avec lindustrie, devraient mener des
campagnes d’envergure nationale en ce sens. Des formations sur le spam et la
sécurité sur l’Internet devraient être intégrées aux cours d’informatique
dispensés dans les écoles et à la population âgée, selon l’OCDE.
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©
AFP 2006
Photo : Marie Hippenmeyer
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