Ce qui est chouette avec le
Maroc, c’est que dès que vous prenez l’avion, vous y êtes déjà. En plus, la
RAM est une compagnie souriante, chaleureuse et accueillante ; et quand vous
arrivez à Casa, le policier souhaite à la TUNISIE tout le succès qu’elle
mérite à la Coupe du monde.
Ensuite, si tout le monde ou presque connaît
Casa, la ville de Marrakech offre de plus un attrait touristique indéniable
; et les villas, de couleur ocre comme le désert, poussent comme des
champignons. On y assiste à un autre type de tourisme : le tourisme
sédentaire.
L’Européen vient, s’achète une maison et s’y installe de longs
mois comme s’il venait hiberner durant l’hiver rigoureux européen. Il y a un
tel engouement pour ce site que les autorités ne savent plus où donner de la
tête : tous les programmes d’infrastructure sont avancés de quelques
décennies, les prix des terrains flambent, entraînant évidement des effets
centripètes, et les populations résidentes vont s’installer dans les centres
urbains autour.
L’histoire dira si cette évolution exponentielle et rapide
va continuer et quel est son impact sur l’avenir.
J’ai même appris qu’un puissant groupe émirati allait injecter 3 milliards
de dollars dans un site touristique situé à proximité de Marrakech : une
magnifique station de ski située dans l’atlas et aux portes du désert. Ce
qui est et restera génial au Maroc -indépendamment des problèmes de fond qui
s’y posent- c’est cette amabilité de toutes les couches de la population et
les ‘’sidi’’ à chaque tournant de rue.
Ce que j’ai pu constater, c’est que la vie devient de plus en plus chère et
que le pays est hanté par le coût de l’énergie qu’il importe totalement :
tous les choix de projets se dirigent vers des solutions peu consommatrices
d’énergie parfois au détriment de l’espace et de l’environnement.
Et dans ce pays chargé d’histoire, qui a ignoré ou presque son monde rural
durant quelques décennies, il y a actuellement d’importants projets qui se
mettent en place pour assurer le développement du monde rural et réduire
l’exode rurale dans un pays où le taux d’accroissement naturel est 3 fois
supérieur à celui de la Tunisie … moi je vous le dis, ce pays est bien
parti.
NDLR
: Suite aux réactions négatives –parfois violentes- qu’elle subie depuis
le début du mois d’avril, à la suite de sa chronique ‘’C’est où Dubaï ?’’,
la Direction de webmanagercenter a décidé, non seulement de la maintenir à
son poste de “Chroniqueuse” (sous certaines conditions) mais,
également, de lui offrir un voyage à Marrakech, histoire de lui permettre de dé-stresser… de changer d’atmosphère et d’idées !