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Je viens
de lire votre article sur le Doc de Tunis; j’avoue avec un peu de retard,
mais toujours est-il que les questionnements que vous posez restent
pertinents parce que depuis toujours s’adressant à une élite qui organise
dans un souci de faire une première fois coûte que coûte. Le faire bien ne
se pose encore pas à ce stade. La mentalité dans le cinéma amateur ou
professionnel -puisque j’ai travaillé dans les deux- me semble encore à la
traîne et peine perdue dans une logique locale.
Il est vrai que le festival avait une optique internationale, mais toujours
est-il que le choix des films reste étroitement lié non pas au goût du
public qu’on voudrait attirer mais au seul goût des quelques “cyniques” qui
organisent. La possibilité de créer un fonds peut très bien marcher si le
ministère de la Culture fait main levée sur les projets comme celui là et on
arrive en revanche à plus impliquer les sponsors, je ne veux dire des usines
d’alimentation, mais des banques qui pourraient vraiment injecter de
l’argent, et permettre aux organisateurs de ramener des films d’une grande
diversité, et ainsi conquérir le grand public (60% de la population
tunisienne est constitués de jeunes). Quant au parking que vous déplorez
tant, si les bus étaient parfaitement fonctionnels -coopération entre
organisateurs et ministère du Transport public- vous n’auriez peut-être pas
à vous plaindre.
Donc, tout reste à faire d’un côté ou d’un autre.
A.B
Réaction à l’article :
DOC PREMIERE : CONTINUEZ !
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