La ville de Sfax a bénéficié
d’un projet environnemental grandiose, c’est celui de TAPARURA, non antique
d’une localité libyque et punique située à 3 km au nord de la
ville de Sfax.
Ce projet comprend plusieurs composantes, dont l’aménagement de grands parcs
sur l’ancien site de l’usine NPK, et celui de Chott El Krakna, permettant de
réconcilier la ville de Sfax avec la mer.
La première phase du projet vient de démarrer sur 6 km, du port de Sfax
jusqu’au théâtre d’été de Sidi Mansour.
Elle comprend une opération de dépollution du phosphogypse sur 400 ha, et
l’assainissement des eaux de mer, ce qui permet d’aménager, en fin 2008, 3
km de plages propres pour un coût de 140 millions de DT et faisant gagner
250 ha sur la mer.
La seconde tranche du projet sera consacrée à de grands projets immobiliers
de tourisme et de loisirs au bord de la mer, avec une corniche et une
infrastructure routière.
Cette nouvelle superficie permet à Sfax d’avoir une zone touristique de
2.600 lits et une zone urbaine d’une capacité de 22.000 habitants.
Sfax, après la crise économique des années 80 et 90 due au marasme de
l’oléiculture, revient en force, grâce à de gros travaux d’infrastructures
engagées par l’Etat, comme le projet Taparura, l’autoroute
Sousse–Sfax–Gabès, l’agrandissement de l’aéroport Thyna, le pôle
technologique El Ons…
Mais ce n’est pas tout, puisque Sfax est en passe de devenir une technopôle
universitaire avec, en 2006, le plus grand nombre d’étudiants inscrits dans
les différentes filières TIC, soit 12.400 étudiants, sur un total national
de 34.000 et avec le retour en force de l’économie de l’olivier et de
l’huile d’olive.
Une ville qui renaît et qui retrouve sa place, en tant que 2ème
région économique et urbaine en Tunisie, derrière la métropole de Tunis.