Pour des raisons diverses, les
chefs d’entreprise tunisiens n’ont pas cessé de s’interroger, ces dernières
années, sur l’avenir des relations de notre pays avec cet immense espace de
prospérité qu’est l’Union européenne. Non pas qu’ils soupçonnaient un retour
en arrière (impossible à tous points de vue) mais à cause de l’attitude de
certains au sein du bastion ‘’administratif’’ de nos partenaires.
Eh bien, tout cela est fini ! Car, s’il est évident que les questions de
détail resteront toujours ‘’en débat’’ (et c’est tout à fait naturel), le
principe d’engagement irréversible vient d’être réaffirmé sans la moindre
parcelle d’ambiguïté par le gouvernement tunisien. De fait, c’est M.
Abdelwahab Abdallah, notre ministre des Affaires étrangères, qui l’a dit en
toute clarté à la faveur du 9ème Forum international que notre confrère
‘’Réalités’’ tient à Hammamet du 27 au 28 avril. Il l’a dit et redit de
plusieurs manières, comme s’il veillait à ce qu’il ne reste aucun doute dans
les esprits quant à la position du gouvernement tunisien. ‘’Il n’y a pas
d’alternative et nous sommes tous comptables de l’avenir de cet espace’’,
‘’Envisager les moyens les mieux choisis pour un objectif qui ne peut être
que l’union et la coopération les plus fortes possibles’’, ‘’La Tunisie a
fait un choix politique vital en s’ancrant à l’Union européenne’’, etc.
Le message est clair et il est donc entendu qu’il n’y a plus lieu de
s’interroger le moins du monde. Pour nos chefs d’entreprise, il est plus que
jamais à l’ordre du jour de multiplier les actions de partenariat avec leurs
homologues de l’UE. Cet espace de plus de 400 millions de consommateurs
étant notre principal client aussi bien que notre principal fournisseur,
nous concevons sans peine que beaucoup d’hommes d’affaires tunisiens qui y
ont de solides intérêts avaient pu ressentir peu ou prou le besoin de
refaire leurs comptes. Mais tout cela est derrière nous puisque la Tunisie
vient de prendre, comme toujours, la bonne décision et jouer la carte de
l’ouverture et du dialogue.
Répétez après nous : investis, investissez, investissons… !
Pour des raisons diverses, les
