Les chefs
d’entreprise du secteur TIC sont plus que jamais les ‘’chouchous’’ de la
Tunisie. C’est M. Mohamed Ghannouchi, Premier ministre, qui vient de le dire
implicitement et en des termes qui ne laissent aucune ambiguïté quant au
pari de notre pays sur ce secteur et sur ses opérateurs.
On s’y attendait mais cela fait quand même quelque chose que de voir le chef
du gouvernement tunisien évoquer en des termes si engagés le secteur des
technologies de l’information et de la communication (TIC) et, qui plus est,
à l’occasion du Conseil supérieur de développement (CSD), un rendez-vous
annuel qui réunit la fine fleur de la Tunisie dans le domaine économique.
‘’Nous devons soutenir les secteurs qui opèrent dans le domaine du savoir.
Car la Tunisie est en train d’opérer une mutation progressive de son
économie dans ce sens avec le but ultime de faire de la Tunisie une ‘’base’’
régionale et internationale dans le domaine des services et des affaires’’,
assure M. Ghannouchi.
Il le redira encore plusieurs fois comme s’il voulait que ses paroles
restent gravées dans les mémoires, rappelant que cette politique est celle
tracée par le programme électoral du chef de l’Etat. Il affirme ainsi que le
secteur TIC est parmi ceux sur lesquels nous parions essentiellement et que
les preuves ne manquent pas pour le confirmer.
M. Ghannouchi choisit ses indicateurs : Quelque 35.000 étudiants sont
actuellement dans les filières relatives aux nouvelles technologies et notre
pays compte porter ce chiffre à 50.000 en 2009.
Nous sommes en train d’améliorer l’infrastructure haut débit, nous
cristallisons l’administration électronique et nous déployer un grand effort
pour séduire les grands opérateurs étrangers, particulièrement dans le
domaine des logiciels et des Call Canters.
Le message est clair : la Tunisie est en train de multiplier tous les
encouragements possibles et imaginables pour que se multiplient sans
réserves les entreprises travaillant dans ce domaine ; et les choses vont
aussi haut que vous pouvez l’imaginez, car le Premier ministre a carrément
parlé de mutation.
Les chefs
