Il semblerait que le différend relatif a un éventuel «divorce» entre Orascom
et Wataniya commence à prendre une autre tournure.
Soucieux de la discrétion, l’opérateur koweïtien Wataniya a démenti tout
d’abord toute négociation avec son associé Orascom au sujet de sa
participation dans Tunisiana. Il se trouve qu’Orascom a préféré jouer la
carte de la médiatisation en publiant, en date du 4 mai, un communiqué dans
lequel il affirme que les négociations à l’amiable n’ont pas abouti et qu’il
va porter l’affaire devant une cour d’arbitrage internationale.
L’opérateur égyptien évoque un point dans le contrat le liant à Wataniya et
dans lequel il affirme qu’il a le droit de réclamer le rachat des parts de
l’opérateur koweïtien.
Trois jours après, soit le 7 mai, Wataniya déclare à l’agence de presse
Reuters être étonnée du comportement d’Orascom en médiatisant une affaire
d’arbitrage supposée être confidentielle. L’opérateur koweïtien se dit prêt
à aller devant cette cour et reste confiant quant à l’issue de ce processus
estimant qu’il n’a nullement failli au contrat le liant à Orascom.
A titre de rappel, Orascom et Wataniya sont associés en Tunisie, mais ils
sont concurrents dans d’autres pays, comme l’Algérie. On rappelle également
que c’est Orascom qui détient la licence GSM accordée par l’Etat tunisien.