La Tunisie qui tend la main au Cameroun

Par : Tallel
 

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cameroune1.jpgLe pays de Ben Ali est un
géant économique en Afrique. Il a par ailleurs un rayonnement international
à faire pâlir d’envie certains pays occidentaux.

La Tunisie est un géant d’Afrique, au point de compter aujourd’hui parmi les
pays émergents de la planète. L’occasion de la célébration de son
cinquantenaire a permis de mesurer le chemin parcouru en cinquante ans
d’indépendance.

Sur le plan économique, le pays de Ben Ali est aujourd’hui un “miracle
économique”. En effet, tous les indicateurs économiques de ce pays sont au
vert. La Tunisie a réalisé un taux de croissance moyen de 5% par an depuis
1987. “Ces dernières années, la Tunisie est fréquemment citée par les
institutions financières internationales comme un modèle, eu égard à la
réussite de son programme d’ajustement structurel”, explique Lotfi Baalouchi,
conseiller économique et chargé des relations avec les médias à l’ambassade
de Tunisie au Cameroun. Et d’ajouter : “la Tunisie a adopté un modèle de
développement qui fait prévaloir la modernité, parie sur l’apport des femmes
et retient l’éducation comme secteur prioritaire de l’investissement. Ce qui
a permis le développement d’une économie diversifiée où les secteurs de
pointe comme l’informatique sont parmi les plus développés du continent
africain”.

Le revenu annuel par tête en Tunisie est à ce jour de 3.000 dollars. Ce qui
classe la Tunisie au 96ème rang mondial.

Des retombées positives de ces efforts sont palpables sur la Tunisie. D’un
montant de 18.073 millions de dollars, la dette extérieure de la Tunisie est
honorée sans défaut et aucun rééchelonnement. Le taux d’endettement
représente 50% du PNB. Le confort matériel des Tunisiens est une réalité :
99% des ménages disposent de l’électricité ; le taux de scolarité est
désormais de 95,1% ; le taux d’alimentation en eau potable a atteint les 95%
; le taux d’analphabétisme en 2004 était de 22,9% ; le taux de pauvreté en
2005 était de 3,9%, soit une baisse de 1%, en moyenne, par an ; la Tunisie
est un pays de propriétaires avec 2.500.000 de logements en l’an 2000 ;
l’espérance de vie moyenne est de 75 ans ; l’évolution du salaire minimum
est calée à 229 dinars.

“La Tunisie a très tôt instauré une grille de salaire minimum, dans les
secteurs de l’industrie et de l’agriculture. Cette grille est révisée tous
les ans, conformément aux résultats des négociations salariales tripartites
(syndicats, patronat et gouvernement)”.

Fruits de la croissance

La Tunisie tire sa réussite de la façon dont le pays est conduit depuis
l’indépendance. Habib Bourguiba, père de l’indépendance de la Tunisie,
s’était donné pour mission de sortir le pays des affres de la colonisation
en construisant une nation loin des méfaits du tribalisme. La seconde
République, conduite par Zine El Abidine Ben Ali depuis le 7 novembre 1987,
s’est inscrite dans la continuité par une stratégie de développement à long
terme. Cette stratégie a pour fondement : investissement massif et prolongé
dans l’éducation ; émancipation des femmes à travers le fameux Code du
statut personnel adopté en 1956 ; mise en place d’un mode de gouvernement
économique assis notamment sur la planification du troisième type qui trace
les grandes lignes du développement (sur dix ans, puis sur cinq ans).

Aujourd’hui, la Tunisie prépare son XIème Plan de développement économique
et social pour la période 2007–2011. Parmi les défis futurs à relever :
lutte efficace contre le chômage ; répartition encore plus équitable des
fruits de la croissance ; modernisation de l’Etat et de la vie politique (ou
démocratique) adaptée aux exigences du 21ème siècle.

Rayonnement

Le rayonnement de la Tunisie dépasse aujourd’hui le cadre de ses frontières
nationales. Le pays de Ben Ali, suite aux sollicitations des pays arabes et
africains, propose depuis peu la création d’un Fonds mondial de solidarité.
Une proposition calquée sur le Fonds national de solidarité de Tunisie.

La Tunisie est également à l’origine de l’initiative relative au Code de
conduite international sur la lutte contre le terrorisme. Il en est de même
de la résolution des Nations unies pour la consécration du droit des jeunes
à la pratique du sport et de l’éducation physique.

L’organisation des rencontres d’envergure mondiale fait par partie du
quotidien de ce pays. Le sommet mondial sur la société de l’information de
décembre 2005 est encore dans les mémoires. Et la deuxième édition du Salon
international des services ouvre ses portes dès le début de ce mois de juin.
Des exemples pourraient se compter à la pelle.

L’implication de la Tunisie n’est pas négligeable en matière de résolution
des conflits. “Elle a ainsi œuvré inlassablement à promouvoir une solution
pacifique et globale du conflit israélo-arabe, favorisant la réalisation
d’une paix juste et durable dans la région”, explique-t-on à l’ambassade de
Tunisie au Cameroun.

La Tunisie accorde, en outre, un intérêt particulier à l’édification du
Maghreb arabe et à la réalisation de son intégration économique.
L’implication du président Ben Ali est également perceptible dans la
stabilité et le développement en Afrique et en Méditerranée. La présence de
la Tunisie n’a en effet jamais été prise à défaut dans les différentes
instances des organisations régulant la vie des populations de ces deux
parties du monde.

 

Par
T. N.

(Source : www.lemessager.net, du 8 mais 2006)