Plusieurs entreprises à capital
français sont installées au Pôle Technologique d’El Ghazala, comme Alcatel
(qui emploie 140 ingénieurs et qui aurait exporté, en 2005, pour 12 millions
de DT), la Société STMicroelectronics (221 ingénieurs, avec un chiffre
d’affaires à l’export qui avoisinerait les 7 millions de DT),
D’autres entreprises tunisiennes à participation française sont également
présentes au pôle, telles que OMEGA Ingénierie, Archimed, Bilog ou Oasis
Technologique.
Avec un meilleur marketing et une communication adéquate de la part de
l’Agence de promotion des investissements extérieurs (FIPA), la Tunisie est
en mesure de devenir le premier pôle de production TIC sur la rive sud de la
Méditerranée.
Certes le prix est intéressant et le rapport de coût est de 1 à 4 entre un
ingénieur tunisien et son homologue européen, mais il reste beaucoup à faire
au niveau de la qualité, la formation, au niveau de certaines compétences ou
d’infrastructures, qui sont les conditions sine qua non pour attirer davantage
d’entreprises du secteur TIC.
Nous avons même appris, il y a quelques jours, à titre d’exemple, que le
Parc aurait été privé d’Internet pendant 3 jours, avec les conséquences
qu’on peut aisément deviner, notamment chômage technique pour des SSII
opérant dans les TIC. Ce qui n’est pas rassurant, c’est que ce type d’incident est
loin d’être limité au parc technologique.
Plusieurs entreprises à capital
