Résolument positiviste,
l’intervention de M. Hédi Djilani, président de l’UTICA, à l’occasion du
Colloque international sur les dix années de la mise à niveau de notre
industrie a cependant été l’écho d’une foule de revendications de la part du
patronat pour apporter essentiellement une plus grande souplesse à ce
programme pour les années qui viennent.
La sincérité habituelle de M. Djilani a été peut-être de multiplier par deux
cette fois parce que l’année 2006 n’est pas comme les autres. Car elle est
le réceptacle du renouvellement généralisé de toutes les structures de
l’UTICA qui sera couronné, en novembre, par la tenue du Congrès national.
Les débats qui se sont déroulés (et qui se déroulent encore) à l’occasion de
ces renouvellements doivent évidemment trouver leur écho à l’occasion d’une
manifestation aussi importante que le bilan des dix années de mise à niveau
et la réflexion à ce qui se fera dans les prochaines années. Tel est le
devoir du patron des patrons !
M. Djilani a donc saisi l’occasion pour présenter 9 revendications majeures
que le patronat regarde comme pouvant faciliter la vie des uns et des autres
dans la mise à niveau :
– Poursuivre l’assouplissement des conditions d’adhésion au programme,
spécialement pour les petites entreprises.
– Hausser le rythme de la mise à niveau de l’environnement de l’entreprise
(administration, secteur financier, logistique…).
– S’engager dans la mise à niveau du commerce et de la distribution.
– Créer de nouveaux outils pour la restructuration financière des
entreprises.
– Assurer une meilleure coordination entre le Bureau de mise à niveau et les
banques/SICAR/BCT, inviter les banques à une plus grande implication,
réduire les délais de déblocage des primes.
– Façonner un interlocuteur unique qui fédère les FOPRODEX/FODEP/TFP…
– Renforcer la vision sectorielle en véhiculant la mise à niveau des
filières.
– Donner un rôle de premier plan aux centres techniques et autres structures
d’appui.
– Faire du Comité de pilotage un véritable Think Tank.