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La meilleure façon de juger un
produit c’est d’écouter le client, car c’est lui le facteur déterminant de
la demande.
Je ne vais pas faire un discours, ou une démonstration sur l’état de la
qualité du tourisme tunisien, mais je vais rapporter à la lettre un bref
extrait d’un article écrit par Dominique Metaillet, publié dans
l’hebdomadaire Jeune Afrique N°2366 du 23 au 29 avril 2006, dans un
reportage intitulée «A la découverte du Sud tunisien» :
«A Djerba, le touriste en quête d’un tout a l’embarras du choix ; sur la
côte orientale, les hôtels et clubs de vacances se succèdent en chapelet par
dizaines.
A la basse saison, une très belle chambre dans un établissement de luxe ne
coûte pas plus de 40 dinars (26 euros) par personne.
Mais si l’accueil est charmant, la qualité des prestations n’est pas Ã
l’hauteur, télévision ou téléphone en panne, quelque chose qui cloche.
Quant à la restauration, certes très économiques, elle est dans l’ensemble
médiocre.
C’est que, pour être compétitif sur les marchés européens, les hôteliers
affichent des prix défiant toute concurrence mais s’efforcent ensuite de
réduire drastiquement leurs coûts.
Cette stratégie est critiquée par les responsables de l’Office du tourisme»,
fin de citation.
Ces passages résument de manière éloquente et sans équivoque le mal du
tourisme tunisien et le tourisme low-cost qui a pris racine… C’est dire !
On ne peut pas accuser l’auteur de ces lignes de partialité, car je vous
invite à lire l’intégralité de son article dans lequel il parle de la
Tunisie avec beaucoup d’amour, de tendresse dans une objectivité frappante.
Malheureusement, souvent nous journalistes tunisiens, dès qu’on critique ou
parle des choses évidentes qui ne vont pas bien, on est accusés
d’impartialités. Pourtant, les critiques –aussi farfelues qu’elles soient-
devraient être acceptées par tout un chacun, d’autant plus qu’elles
permettent de rectifier certaines de nos erreurs.
On sait maintenant ce qui reste à faire !
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T.B.
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