C’est
un triste fait divers, comme tous les faits divers d’ailleurs. Une monitrice
de jardins d’enfants a brutalisé la semaine dernière un jeune gamin de 4 ans
en lui assénant un châtiment corporel douloureux et très lourd de
conséquences, physiques et surtout morales.
Physiques, parce que la maman a amené très rapidement son enfant à l’hôpital
où on lui a prescrit un repos de quelques jours. On imagine dès lors ce qu’a
enduré le corps du jeune ange.
Le châtiment corporel a bien démontré ses limites (au
niveau de l’éducation) et ses répercussions néfastes dans la vie de l’enfant
et ce jusqu’à son âge adulte. Toutes les études scientifiques menées dans ce
sens ont confirmé ces effets.
Concernant cette affaire, la justice est saisie et elle se prononcera en
vertu des lois en vigueur. Il n’en demeure pas moins que certaines mesures
peuvent être prises pour que de tels actes n’aient plus lieu dans nos
crèches et jardins d’enfants.
On peut ainsi, par exemple, imposer l’installation de webcams dans ces
locaux. Les propriétaires ne peuvent donc pas évoquer le coût de ces webcams
pour ne pas appliquer une pareille mesure. Cette caméra liée à un site web
et une liaison ADSL permettront aux parents d’avoir en permanence leurs
enfants sous les yeux. Ceci les rassurera et leur permettra d’exercer leur
travail en toute quiétude. L’achat et l’installation des webcams, la mise en
place du réseau, la création du site dédié et l’abonnement ADSL ne coûteront
pas une (au grand maximum deux) mensualités des prix imposés aux parents par
certaines crèches et jardins d’enfants.
Pour ce qui est du réseau ADSL, il couvre suffisamment d’endroits pour qu’on
démarre l’application d’une telle mesure en attendant une couverture plus
large du territoire. Les propriétaires de celles-ci, s’ils ont un souci de
transparence et tiennent à montrer réellement la qualité de leur service, ne
peuvent que se réjouir si une telle mesure voit le jour. C’est une manière
extraordinaire de se distinguer des autres. Pour les autres, ils n’ont qu’à
se mettre à niveau. Après tout, il s’agit de l’avenir de nos enfants et des
générations futures de la Tunisie.
En clair, il s’agit de ce qu’il y a de plus important (et on n’exagère
point) pour tout Tunisien ! Vivement, une réglementation qui impose
l’utilisation des technologies là où elle est absente pour l’intérêt
général.