Présidant, le 24 mai 2006, un
conseil ministériel consacré aux grands projets d’infrastructure
aéroportuaire, le président de la République a, particulièrement, recommandé
«de parachever les dispositions relatives à la réalisation du nouvel
aéroport d’Enfidha».
Décryptage : le projet renaît de ses cendres et est toujours vendable.
Des informations concordantes publiées antérieurement avaient fait état
d’une annulation du projet de l’appel d’offres lancé pour la construction de
cet aéroport selon la technique de concession. Cette annulation serait
motivée par l’incapacité de l’Etat tunisien et de l’investisseur étranger de
trouver une solution économique satisfaisante pour les deux parties.
L’étude de faisabilité a été réalisée par l’ADP (Aéroports de Paris) pour un
montant qui s’élèverait à environ 10 millions d’euros.
Cet aéroport, d’une capacité totale de 35 millions de voyageurs, est une
composante du mégaprojet de faire de la Tunisie un centre international de
commerce et de services et à la doter d’une infrastructure moderne au
service d’une économie nouvelle.
Dans cette perspective, des instructions ont été données pour la poursuite
du processus de libéralisation progressive de l’espace aérien, tout en
prenant en considération la compétitivité des sociétés nationales de
transport aérien.