C’est
finalement Craig Barrett, président du Conseil d’administration d’Intel
Corporation, qui sera le premier président de l’Alliance mondiale pour les
technologies de l’information et des communications (TIC) au service du
développement. Cette Alliance, une plateforme inclusive et multipartite pour
la promotion de l’usage des TIC dans les activités visant à atteindre les
Objectifs de développement internationaux, dont les Objectifs du Millénaire
pour le développement (OMD), a récemment été approuvée par le Secrétaire
général des Nations unies.
Rappelons que M. Barrett avait participé activement au Sommet mondial sur la
société de l’information (SMSI), et que ‘’sa réputation mondiale en tant
qu’ambassadeur de la technologie au service de l’éducation et du
développement économique aiderait à rassembler gouvernements, organisations
internationales, société civile et dirigeants d’affaires, dans le but de
faire progresser les OMD par le biais des technologies’’, souligne un
communiqué onusien.
Pour sa part, le nouveau président de l’Alliance n’a pas manqué e déclarer
qu’«il est temps de transformer l’esprit du Sommet mondial sur la société de
l’information en actions», tout en ajoutant qu’il revient à l’Alliance
mondiale de définir des solutions afin que toutes les populations à travers
le monde puissent avoir accès aux technologies, à la croissance économique
et à des opportunités dans le domaine de l’éducation, a-t-il ajouté.
La réunion inaugurale de l’Alliance se tiendra les 19 et 20 juin à Kuala
Lumpur, en Malaisie, en présence du Vice-Secrétaire général de l’ONU, M.
Mark Malloch Brown…
Soulignons enfin que Craig Barrett sera à la tête du Comité de direction de
l’Alliance, un petit groupe incluant toutes les parties prenantes ; mais
l’Alliance se composera également d’un conseil stratégique, dont le rôle
sera d’identifier les priorités et thèmes à traiter. Ce conseil stratégique
reflète la volonté de l’Alliance d’élargir la participation au débat, sur
les décisions politiques au-delà des parties prenantes traditionnelles.
Ainsi, ce conseil comprendra 30 représentants gouvernementaux et 30
représentants non gouvernementaux, dont ceux du secteur privé, des
organisations internationales ou encore des médias et des groupes de jeunes
et de femmes, tout en respectant un équilibre géographique et
institutionnel.
Enfin, afin d’élaborer leurs activités, le comité de direction et le conseil
stratégique pourront s’appuyer sur le Groupe de conseillers de haut niveau,
ainsi que sur le Réseau de champions, un regroupement d’experts dans la
promotion du développement à travers l’usage des TIC.
C’est
