Depuis 2002 et sous le
gouvernement de Driss JETTOU, le Maroc se transforme rapidement, avec une
croissance soutenue dépassant la barre des 4% par an, transforme
structurellement son économie, à tel point qu’il table sur une croissance de
7% en 2006.
D’une manière synthétique, on peut résumer les raisons de cette évolution
rapide par :
– De grands travaux
d’infrastructures : voies ferrées, aéroports, autoroutes, stades, logements
et projets urbains se multiplient.
– Une nouvelle impulsion, pour sa politique touristique, par des mesures d’attraction
des investisseurs étrangers, la création de nouvelles stations touristiques
intégrées et par la mise en place de financements de nouvelles unités
hôtelières.
– Une priorité accordée aux TIC et une libéralisation du secteur des
télécoms, le déploiement du GPRS, Wimax
et de l’Internet mobile haut débit.
– Une libéralisation soutenue de tous les secteurs dont la plus récente est
la politique du ciel ouvert et la baisse de 60% des frais dans les aéroports
pour les compagnies aériennes.
– Enfin, l’émergence d’une nouvelle génération de managers et de décideurs.
Avec Mohamed VI, le Maroc saute
une génération, quand on regarde la prédominance d’une génération âgée 30 à
40 ans et formée dans les grandes écoles internationales.
A titre d’exemple, le PDG d’Attajariwafa Bank, Khalid Oudghiri, n’a que 40
ans, Tarik Sijilmassi, PDG du Crédit Agricole, 42 ans, Hassana Iraki,
diplômée de HEC, Montréal et fondatrice du Bigdil 42 ans, Hassan Bernoussi,
diplômé du l’Ecole Supérieure de Mécanique et d’Electricité de Paris, a été
propulsé à l’âge de 31 ans à la tête de la direction des Investissements
extérieurs, l’équivalent du FIPA en Tunisie. Karim Ghellab, ministre de
l’Equipement et des Transports, ancien de l’Ecole des ponts et chaussées de
Paris, vient juste de fêter ses 40 ans, ou encore le ministre de l’Intérieur
diplômé de la MIT des USA et qui n’a que 42 ans.
Bref, c’est la prise de pouvoir de cette nouvelle génération qui conduit les
affaires économiques du Maroc et qui mise sur les TIC, les services, le
tourisme et les grands travaux.
Cette nouvelle élite explique, probablement, en partie le renouveau du Maroc.