Quand mon
patron me demanda de faire un papier, j’étais encore terrassée par le
manque total d’imagination de notre 11 national après sa débâcle munichoise. Cette ville est chargée d’histoire, de discours et même de sang, et
notre chère très chère équipe –au moins 100 millions de DT auraient été dépensé
pour la mettre au point– a fait un match nul …même très nul. Au contact de
nos frères saoudiens, rêvaient-ils de pèlerinage ? et de toutes les façons,
on se demande pourquoi les 25.000 tunisiens s’étaient déplacés pour assister
au plus mauvais match de la coupe depuis son début …
On a vu nos amis ghanéens, togolais et angolais se battre, suer, souffrir
et se faire battre la tête haute, laissant présager d’un futur meilleur ;
car ce qui manquait à ces équipes africaines, c’était un petit “chouia” qui
aurait fait la différence.
Un petit calcul montre qu’entre un joueur africain et un joueur européen, il y a un
écart nutritionnel tel que durant au moins les 15 premières années de sa vie
le joueur africain reçoit 1000 à 2000 calories par jour en moins que son
homologue européen. Demandez à un spécialiste en thermique de faire le
calcul, vous constaterez que cet écart cumulé de 11 000 kilocalories est
équivalent en pouvoir calorifique à un petit litre de fuel…
Alors que dire de millions de barils qui ont écrasé une ”équipette” de
Tunisie, choyée, chouchoutée, transportée et bien nourrie, cela peut être
une excuse! Alors, rêvons de châteaux en Espagne et de révolutions des
œillets, …mon œil va ! On dit que l’on peut décevoir quelqu’un tout le temps, tout le monde une fois, et espérons de toutes les façons qu’ils ne nous
décevrons pas tout le temps …….
Cela fera beaucoup d’argent d’économisé surtout par les temps qui courent ….
La plume s’assèche quand elle n’a plus rien à dire et attendons la suite ….