La centrale
patronale croit dans l’économie des services. M. Hédi Djilani, patron des
patrons, a longuement évoqué cette question devant les participants de la
8ème édition du Forum de Carthage.
«Offshoring, externalisation, outsourcing, délocalisation, centres d’appels,
centres de saisie, pôles technologiques -autant d’activités à haute valeur
ajoutée où l’économie du savoir est prédominante- sont appelées à jouer un
rôle déterminant dans la transition d’une économie industrielle basée sur le
textile, vers une économie de service, basée sur l’intelligence et le
savoir», a-t-il dit.
M. Djilani a soutenu que les services qui représentent déjà 54% du PIB
en 2005 ont un bel avenir devant eux. Ils sont confortés par la
disponibilité de 340.000 étudiants inscrits en 2005 à l’université
tunisienne, dont 10% dans les Nouvelles technologies de l’information et de
la communication (NTIC), outre la sortie chaque année d’une moyenne de
50.000 diplômés représentant la moitie des demandeurs additionnels
d’emplois.
Le président de la centrale patronale a ajouté que tant de paramètres
habilitent la Tunisie à aspirer à devenir un centre international des
services et des affaires et surtout, un pôle d’attractivité pour les
entreprises étrangères opérant dans les NTIC et autres technologies de
pointe.
Toujours d’après M. Djilani, cette thèse est confortée par le dernier
rapport du Forum de Davos sur les technologies de l’information qui a classé
la Tunisie au 36ème rang mondial selon un indice composite «Network Readness
Index» qui traduit le niveau de développement des NTIC.