En se
référant aux encours des prêts en Afrique francophone, jusqu’à juin 2005, engagés par la BAD depuis sa création en 1964, mais également en
se référant
aux encours des prêts en Afrique octroyés par la Banque mondiale depuis 40 ans, on
remarque le bon positionnement des pays du Maghreb, du Maroc, de l’Algérie et
de la Tunisie.
Pays
BAD (en
millions US $)
Banque
mondiale
Maroc
3.042
9.039
Tunisie
1.155
5.471
Côte d’Ivoire
844
4.930
RD Congo
617
3.314
Algérie
488
5.912
Cameroun
410
2.593
D’une manière synthétique, on
remarquera, à travers le tableau ci-dessus, que c’est le Maroc qui est le
premier client de la BAD (Banque africaine de développement) et de la Banque
mondiale.
La Tunisie occupe le 3ème place, pour les encours de la BAD, derrière
l’Egypte (1.517 millions de dollars américains) et derrière l’Algérie, pour
les crédits de la Banque mondiale.
Il faut également noter que le total des montants engagé en Afrique par la
Banque mondiale depuis 40 ans se chiffre à 110 milliards de US $, tandis que
les montants engagés par la BAD en Afrique depuis 1964 se chiffrent à 50
milliards de US $.
Enfin, de manière plus précise pour la Tunisie, la Banque mondiale a octroyé
5 fois plus de crédits que la BAD, tout en notant que la Tunisie reste le
3ème client de la BAD.
Ces montants traduisent les besoins d’investissement de l’économie de ces
pays, la taille de l’économie du pays et enfin du degré de solvabilité.
Les Banques de développement ne dérogent pas à la règle selon laquelle ‘’on
ne prête qu’aux riches’’.