SOMOCER : Chiffre d’affaires, provisions et endettement
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Un
chiffre d’affaires en baisse de
3,2% (-3,5% pour le total produits d’exploitation) que le management de
l’entreprise explique par la baisse des ventes des baignoires, un produit,
selon SOMOCER, soumis à une rude concurrence. Au final, un résultat hors
provisions et impôt en chute par rapport à l’exercice 2004 et un
résultat de l’exercice déficitaire de 6,7 millions de dinars (contre un
bénéfice de 4,9 MDT en 2004), sous l’effet, notamment, d’une importante
augmentation des provisions nettes de 6,8 millions de dinars.
Ces dotations aux provisions
pour l’exercice 2005 incluent des provisions pour risques client de 5,6 MDT
et une provision pour risque fiscal de 0,9 MDT, sachant que les dotations
aux provisions au titre de l’exercice 2004 se sont élevées à 0,5 MDT. Dans
son rapport, le commissaire aux comptes attire l’attention sur d’autres
risques sur des créances nettes rattachées aux sociétés apparentées d’un
total de 9,9 MDT et dont les impayés récurrents s’élèvent à 2,4 MDT au 31
décembre 2005.
Quant à la persistance d’un
endettement à court terme élevé, un récent communiqué de SOMOCER souligne
que “la dette financière nette a diminué en 2005 de 13%, elle est passée de
38,8 millions de dinars en 2004 à 33,8 millions de dinars en 2005 et le besoin en
fonds de roulement a baissé de 6% passant de 37,38 millions de dinars en
2004 à 35,09 millions de dinars en 2005”. Dans son rapport, le commissaire
aux comptes indique que l’accroissement des délais de règlement clients,
notamment ceux accordés à des clients stratégiques et à des sociétés
apparentées, participent au maintien d’un besoin en fonds de roulement
élevé financé par des crédits à court terme (découverts, lignes de crédits
d’exploitation, escompte d’effets et transmission des créances commerciales
non échues aux sociétés d’affacturage).
Pour faire face à cette
situation, le management de SOMOCER vient d’annoncer la mise en place d’un
plan stratégique devant permettre d’accroître la rentabilité de l’entreprise
et l’efficacité de son organisation. Le conseil d’administration a,
également, décidé la nomination d’un DGA, le renforcement de l’encadrement
et la désignation d’un comité exécutif pour le suivi permanent de l’activité
de l’entreprise.
Un
