Mondial-2006 : les Bourses n’apprécient pas les défaites

Par : Autres
 
 
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Déception des joueurs serbes après un but des Argentins, le 16 juin 2006 à Gelsenkirchen. L’Argentine a battu les Serbes 6-0. (Photo : Dimitar Dilkoff)

[20/06/2006 13:33:15] OSLO (AFP) Une défaite en Coupe du Monde de football est lourdement sanctionnée à la Bourse du pays vaincu, révèle une étude américano-norvégienne à paraître la semaine prochaine dans la publication Journal of Finance, en plein Mondial-2006.

Selon cette étude, un revers plombe en moyenne le marché de 38 points de base (0,38%) au premier tour de la Coupe du Monde, lorsqu’une défaite n’est pas nécessairement synonyme d’élimination, et de 49 points de base (0,49%) dans les étapes ultérieures de la compétition, lors des matches à élimination directe.

“Pour mettre ces résultats en perspective, 40 points de base (0,40%) de la capitalisation boursière britannique (revenaient) à 11,5 milliards de dollars en novembre 2005. (Soit) environ trois fois la valeur boursière de toutes les équipes de football de la Premier League (1re div. anglaise)”, soulignent les chercheurs.

L’enquête a été réalisée par des professeurs américains, Alex Edmans (Massachusetts Institute of Technology, MIT) et Diego Garcia (université de Dartmouth), et norvégien, Oeyvind Norli (école de commerce d’Oslo), qui ont passé au peigne fin les évolutions des Bourses dans 39 “nations footballistiques” au lendemain des matches des grandes compétitions disputées entre janvier 1973 et décembre 2004.

“Nous savions déjà que la rationalité supposée des marchés était affectée par les sentiments individuels et nous nous sommes dits que la seule variable qui influence vraiment universellement l’humeur des investisseurs, c’est le sport, et le football plus que toute autre discipline”, a déclaré à l’AFP M. Norli.

L’impact boursier est tout particulièrement significatif lors des épreuves de Coupe du Monde, ont noté les chercheurs.

Les travaux des trois chercheurs révèlent que seules les défaites ont un impact sur les cours boursiers, les victoires ne se traduisant pas automatiquement par un mouvement haussier.

 20/06/2006 13:33:15 – © 2006 AFP

vestisseurs, c’est le sport, et le football plus que toute
autre discipline”, a déclaré à l’AFP M. Norli.

 

L’impact boursier est tout particulièrement
significatif lors des épreuves de Coupe du Monde, ont noté les chercheurs.

 

Les travaux des trois chercheurs révèlent que
seules les défaites ont un impact sur les cours boursiers, les victoires ne
se traduisant pas automatiquement par un mouvement haussier.

 

 

© AFP 2006

Photo : Dimitar Dilkoff