La
stratégie de la Tunisie consiste, aujourd’hui, à faire des pôles
technologiques un outil de promotion du système national de la recherche
scientifique et l’innovation technologique.
D’ailleurs, un projet de loi adopté dernièrement par la Chambre des députés
concerne l’institution du co-tutorat des technopôles entre le ministère de
la Recherche scientifique, de la Technologie et du Développement des
Compétences et les ministères concernés par les spécialités des technopôles.
Cette nouvelle loi vient amender et compléter l’ancienne loi en date du 3
mai 2001, et répond à certaines insuffisances qui ont altéré le
développement de ce créneau porteur.
La deuxième innovation est la création de groupements d’intérêt public et
d’un conseil d’orientation représentant les différentes parties au sein du
technopôle.
Ce nouveau mécanisme permet une gestion plus souple des pôles
technologiques, en garantissant un surplus d’efficience.
En plus et afin d’offrir au pôle plus de contribution aux divers projets de
développement régional, le secteur privé pourra, en vertu d’un cahier des
charges, gérer commercialement les pôles, selon une réglementation.
Ainsi, chaque pôle peut engager des actions de marketing, ou des travaux
d’aménagement, ou de réaliser des investissements.
Cette nouvelle disposition permet à un investisseur, public ou privé, de
construire des locaux, faire l’entretien ou de coordonner le bon
fonctionnement des services communs.
On rappellera que le management actuel des pôles, assuré par un personnel
administratif, n’ayant pas –ou peu- d’expérience dans la gestion
d’entreprise, réduit la capacité de promotion des pôles, et leur
commercialisation auprès des entreprises privées en Tunisie ou l’attraction
des entreprises internationales, pour venir s’implémenter dans les pôles.
La nouvelle loi tente de combler cette lacune en consacrant le côté
commercial et marketing des pôles technologiques.
La
