Industrial development corporation (IDC), une société sud-africaine,
octroie une ligne de crédit de 50 millions de dollars à la Banque
d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC), selon des sources
officielles proches de la Banque.
Ce prêt, qui entre dans le cadre du renforcement de la coopération entre
l’Afrique du Sud et la CEDEAO (tous les pays de l’Afrique de l’Ouest,
exceptée la Mauritanie), est destiné à financer de projets dans les domaines
de l’énergie, des télécommunications et autres projets de développement dans
les Etats membres de la CEDEAO (Communauté économiques des Etats de
l’Afrique de l’Ouest).
Ce qui n’a évidemment pas manqué de satisfaire le président de la BIDC,
Christian Adovelandé, en déclarant que “cette ligne de crédit constitue un
appui significatif aux efforts de la BIDC pour contribuer de manière
efficace au processus de développement et d’intégration économique des Etats
de l’Afrique de l’Ouest”.
Rappelons que la BIDC est née de la transformation du Fonds de la CEDEAO sur
décision des chefs d’Etat de l’institution sous-régionale. Elle compte deux
filiales : le Fonds régional de développement de la CEDEAO (FRDC) –pour le
financement des opérations dans le secteur public non marchand (les
infrastructures économiques de base et la lutte contre la pauvreté)- et la
Banque régionale d’investissement de la CEDEAO (BRIC) destinée à la
promotion et au financement du secteur privé et du secteur public marchand.
Soulignons à ce propos que, une entreprise tunisienne implantée dans la
région, dont l’activité entre dans le cadre des projets ci-dessus cités, est
a priori éligible aux fonds et prêts de la banque. Ce qui voudrait dire que
les entreprises tunisiennes opérant dans a sous-région ouest-africaine
seraient bien inspirées à regarder du côté de la CEDEAO…