Le G8 se termine par une rencontre avec les pays émergents

 
 
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Les présidents chinois Hu Jintao et mexicain Vicente Fox à leur arrivée le 17 juillet 2006 à Saint-Petersbourg (Photo : Denis Sinyakov)

[17/07/2006 07:43:07] SAINT-PETERSBOURG (AFP) Le sommet du G8 de Saint-Pétersbourg présidé pour la première fois par la Russie et dominé par la crise au Proche-Orient se termine ce lundi par une rencontre avec les principaux pays émergents, dont la Chine, l’Inde, le Brésil, le Mexique et l’Afrique du Sud.

Cette rencontre, à laquelle participent également les chefs d’Etat du Congo et du Kazakhstan, en leur qualité de présidents d’organisations régionales, sera consacrée notamment à la relance des négociations de l’Organisation Mondiale du Commerce sur la libéralisation du commerce mondial.

Les pays du G8 ont tenté dimanche de relancer ces pourparlers, aujourd’hui dans une impasse complète, en se donnant un délai relativement court, jusqu’à la mi-août, pour trouver au moins les grandes lignes d’un accord. Curieusement, la Russie, qui préside le G8, ne participe pas directement à ces efforts, car des divergences avec les Etats-Unis l’ont empêchée d’entrer à l’OMC à la veille du sommet.

En revanche, le directeur général de l’organisation, Pascal Lamy, qui fait office de médiateur, est attendu lundi à Saint-Pétersbourg. Dimanche, le président français Jacques Chirac y a appelé les Etats-Unis et les grands pays émergents à “faire mouvement” pour sauver les négociations.

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Conférence de presse de Vladimir Poutine le 17 juillet 2006 à Saint-Petersbourg (Photo : Sergei Guneyev)

Lundi, le président russe Vladimir Poutine devrait dresser un bilan du sommet lors d’une conférence de presse. Ce bilan peut être d’ores et déjà considéré comme satisfaisant, car les dirigeants du G8 ont réussi dimanche à surmonter leurs divergences pour lancer un appel à Israël comme au Hamas et au Hezbollah à cesser leurs hostilités pour enrayer la spirale de la violence au Proche-Orient.

Ils ont adopté une déclaration qui se veut ferme et équilibrée, mais dont l’impact sur le terrain reste à démontrer, tant leurs demandes semblent difficiles à réaliser. Quoi qu’il en soit, sauf incident de dernière minute, le président Poutine pourra se réjouir d’un sommet parfaitement organisé qui a consacré le retour de son pays dans la cour des grands.

Les pays du G8 ont par ailleurs demandé dimanche un arrêt de l’offensive israélienne et la fin des bombardements du Hezbollah visant l’Etat hébreu, suggérant également une “présence internationale de sécurité et d’observation” au Liban-sud. Les grandes puissances ont adopté une déclaration qui se veut ferme et équilibrée, mais dont l’impact sur le terrain reste à démontrer, tant leurs demandes semblent difficiles à réaliser.

“La priorité la plus urgente est de créer les conditions à un arrêt durable des violences”, indiquent les Huit. Ils demandent “le retour des soldats israéliens (enlevés) sains et saufs de Gaza et du Liban, l’arrêt des bombardements du territoire israélien, l’arrêt des opérations militaires israéliennes” au Liban et à Gaza, “le retrait rapide des forces israéliennes de Gaza, et enfin la libération des ministres et parlementaires palestiniens arrêtés”.

Le G8, dont les Etats-Unis font partie, se prononce en faveur de l’envoi par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une mission internationale d’observation et de sécurité au Liban-sud, fief du Hezbollah.

 17/07/2006 07:43:07 – © 2006 AFP