[17/07/2006 16:12:54] PARIS (AFP) La Bourse de Paris a de nouveau reculé lundi pour la troisième journée consécutive, toujours pénalisée par la situation au Proche-Orient, le CAC 40 perdant 0,64% pour s’installer sous le seuil des 4.800 points malgré une statistique américaine meilleure que prévu. L’indice parisien, qui avait déjà perdu 3,26% en deux séances jeudi et vendredi, n’affiche plus ainsi qu’une progression de 0,74% depuis le début de l’année. Lundi, il a perdu 30,71 points à 4.750,08 points, dans des échanges de 4,25 milliards d’euros, élevés pour cette période de l’année. Le Liban a été frappé lundi par de nouveaux raids israéliens meurtriers après les menaces d’Israël d’une riposte dure aux tirs de roquettes du Hezbollah en profondeur sur son territoire. Le chef d’une délégation de l’Onu qui tente de négocier un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais a cependant fait état lundi à Beyrouth d'”efforts encourageants” et indiqué qu’il se rendait en Israël. “Il y a eu de premiers efforts encourageants” pour un cessez-le-feu, a annoncé à la presse le conseiller du secrétaire général de l’Onu Kofi Annan pour les affaires politiques, Vijay Nambiar. “Le marché devrait remonter un peu après avoir subi un bon mouvement de consolidation depuis quelques jours. Les investisseurs qui ont vendu à découvert en raison des événements au Proche-Orient vont devoir solder leurs positions vendeuses”, a commenté un opérateur d’une grande maison de courtage spécialisée dans les produits dérivés. Un autre courtier signalait de son côté que les statistiques économiques restaient globalement “très favorables à l’investissement en actions, malgré la hausse du pétrole”. EADS (-1,89% à 20,22 euros) n’est finalement pas parvenu à profiter des projets dévoilé par le nouveau PDG de sa filiale Airbus, Christian Streiff, qui a présenté lundi au salon aéronautique de Farnborough, près de Londres, une version à fuselage élargi du long courrier A350, destinée à remplacer le précédent projet. Dans le même temps, Airbus a annoncé faire l’objet de demandes par “certains clients” de dédommagements de l’ancien projet. Schneider (-3,61% à 73,50 euros) a été pénalisé par la défiance générale des investisseurs envers les sociétés produisant des biens d’équipement, selon des sources de marché. Alstom (-4,22% à 62,45 euros) a reculé car les investisseurs s’inquiétaient de voir le concurrent canadien Bombardier éventuellement décrocher un contrat important auprès de la SNCF pour équiper les locomotives du réseau SNCF en Ile-de-France. Bombardier serait en passe de remporter un contrat de 4 milliards d’euros avec la SNCF pour fournir les motrices du Transilien, selon l’hebdomadaire Ville et Transport à paraître mercredi. |
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