[17/07/2006 11:14:54] SAINT-PETERSBOURG (AFP) Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva s’est dit lundi prêt à faire preuve de “flexibilité” pour débloquer les négociations commerciales à l’OMC, à condition que les autres parties fassent de même, lors du G8 de Saint-Pétersbourg. “Je suis prêt à demander à mon ministre en charge des négociations (le ministre des Affaires étrangères Celso Amorim, NDLR) de faire preuve de la flexibilité nécessaire en vue d’aboutir à un résultat ambitieux et équilibré du cycle de Doha”, a-t-il déclaré selon le texte de son intervention. “Je n’attends pas moins de mes collègues réunis ici” au sommet du G8, a-t-il toutefois tenu à préciser, estimant que les négociations étaient actuellement “en crise”. Ces négociations, appelées cycle de Doha du nom de la capitale du Qatar où elles furent lancées fin 2001, sont bloquées notamment par une querelle sur les aides agricoles, les pays en développement demandant un meilleur accès aux marchés des Etats-Unis et de l’Union européenne. Les présidents de plusieurs autres pays émergents, Chine, Inde, Mexique et Afrique du Sud, ont également participé lundi à la session de travail du G8 sur les questions commerciales, en clôture du sommet. Auparavant, M. Lula s’était adressé à la presse, avant une rencontre avec le président américain George W. Bush, en appelant à donner une impulsion au niveau politique aux tractations à l’OMC. Les négociateurs à l’OMC “ont déjà accompli un immense travail mais il me semble qu’ils n’ont plus d’atouts dans leurs poches” pour débloquer les tractations, et donc “c’est à nous à présent (les chefs d’Etat) qu’il revient de sortir les cartes que nous avons dans nos poches”, a-t-il ajouté. La veille, le G8 avait fixé une date-butoir dans les négociations du cycle de Doha en demandant que les grandes lignes d’un accord soit trouvées d’ici mi-août. Les grandes puissances espèrent ainsi qu’une percée puisse être réalisée. |
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