Transport… : …longs courriers et hommes d’affaires !

Alors qu’une bonne partie de notre politique de prospection se concentre
sur les deux marchés de l’Afrique et du Moyen-Orient, il reste qu’un élément
de première importance manquait à l’appel : les vols directs qui,
pratiquement et psychologiquement, rendent l’accès bien plus facile à leurs
marchés.

Si vous interrogez n’importe que homme d’affaires habitué aux voyages à
répétition, il vous répondra invariablement que les vols à escale ne lui
font pas uniquement perdre un temps qui a une signification particulière
pour lui, mais qu’ils mettent aussi ses nerfs à rude épreuve.
Spécialement depuis les événements de septembre 2001, les contrôles (fort
compréhensibles, par ailleurs) sont devenus une croix réellement lourde à
porter.

Le résultat, c’est que chaque homme d’affaires qui étudie la possibilité de
se déployer vers un nouveau marché compte évidemment les questions relatives
à l’accessibilité et au transport. Et là, il ne faut pas être grand clerc
pour comprendre que certaines destinations sont restées sans intérêt en
partie à cause des complications qui apparaissaient dans ce dossier.

C’est pour cela que nous avons accueilli avec beaucoup d’optimisme la
dernière initiative de la compagnie Tunisair qui vient d’annoncer qu’elle
achètera bientôt un Airbus A319 à rayon d’action étendu pour des vols sans
escale et qu’elle modernisera trois des A319 qu’elle possède déjà en vue de
les rendre également longs courriers. Des appareils qui seront capables de
transporter plus d’une centaine de passagers à 3700 kilomètres de la Tunisie
; particulièrement vers l’Afrique et le Moyen-Orient.

Il nous semble clair que la réussite du Sommet mondial de la société de
l’information (SMSI 2005) et du 2ème Salon international des services à
l’exportation (SISE2006) ont certainement contribué à la réflexion sur cette
possibilité. C’est une excellente initiative mais espérons que ce sera vite
fait et que nos hommes d’affaires pourront compter très tôt sur ce nouvel
outil de travail.