[18/07/2006 16:24:18] PARIS (AFP) La Bourse de Paris a clôturé en baisse mardi, le CAC 40 cédant 0,33% dans une séance marquée par la chute d’Atos Origin et la persistance de l’inquiétude face aux violences au Proche-Orient et l’envolée des prix du pétrole. L’indice parisien a terminé pour la quatrième séance consécutive dans le rouge, reculant de 15,54 points à 4.734,54 points. Il a ainsi perdu 4,2% depuis mercredi dernier. Les échanges se sont montés à 4,25 milliards d’euros. Londres a fini en baisse de 0,34%, Francfort de 0,37% et l’Eurostoxx 50 de 0,33%. En repli dans la matinée, le CAC 40 est repassé dans le vert en début d’après-midi dans le sillage de l’ouverture en hausse des marchés américains. Il a cependant rapidement replongé, toujours lesté par l’inquiétude qui entoure la situation au Proche-Orient et la hausse des prix du pétrole. Côté statistiques, les prix à la production américains ont progressé de 0,5% en juin sur un mois (+0,2% en mai) contre une hausse de 0,3% attendue. L’indice de base (hors alimentation et énergie) a augmenté de 0,2% (+0,3% en mai), conformément aux estimations. EADS (-2,27% à 19,76 euros): son co-président Louis Gallois a indiqué au salon de Farnborough que le groupe soutiendrait la désignation d’un membre britannique à son conseil d’administration, souhaitée par le Royaume-Uni si BAE Systems sort du capital d’Airbus. M. Gallois a en outre réaffirmé qu’EADS “avait beaucoup à faire avec Thales” (-1,19% à 29,14 euros) malgré l’échec d’une tentative de rapprochement en avril, mais qu’une entrée au capital du groupe d’électronique et de défense “n’était pas à l’ordre du jour”. Atos Origin (-17,63% à 36,50 euros) a souffert de l’annonce d’un chiffre d’affaires semestriel en baisse de 1,1% sur un an, à 2,696 milliards d’euros, et de l’abaissement de ses objectifs de croissance et de marge opérationnelle pour l’ensemble de 2006. La société a entraîné dans sa chute les autres groupes de services informatiques, Capgemini finissant en baisse de 5,38% à 36,91 euros, Groupe Steria de 4,86% à 34,08 euros, GFI Informatique de 3,03% à 4,80 euros. Vivendi (+1,30% à 25,64 euros) a bénéficié de sa décision de ne pas faire d’offre de rachat des annuaires PagesJaunes, qui lui permet selon des analystes de rester lui-même la cible potentielle d’une OPA. A l’inverse, PagesJaunes (-5,94% à 22,80 euros) a pâti de cette décision, signe que le prix de vente de la société pourrait être trop élevé et que l’action ne pourra pas profiter d’une bataille de surenchère, ont expliqué des analystes. |
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