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La non
participation, ou absence, lors de l’assemblée de la Chambre
tuniso-italienne ne devrait absolument surprendre. Le système quasiment
cooptatif, le parrainage évident, l’absence d’une culture managériale
couplée par le manque structurel du support politique, restent les plaies du
manque d’intérêt évident!
La culture d’entreprise, qui a été importée et qui s’est développée en
Tunisie, est la sub-culture farouchement individuelle, fondée sur le patron
créatif, omnipuissant qui ne connaît pas le travail en équipe et méprise
toute forme de concertation, d’aide extérieure. Il faut dire que celle-ci
s’est bien implantée dans un pays qui fait de la famille et de la tribu le
moteur principal. Ces deux facteurs ont farouchement freiné l’évolution, la
transition de cette typologie d’entreprises et donc de leur PDG ; ces
derniers affirmant souvent ne pas être aidés, ni même écoutés, mais qui ne
font rien pour se faire entendre et continuent de regarder leur petite
pelouse, sans se soucier de l’éléphant qui est désormais tout près, derrière
eux!
J’ai personnellement travaillé avec grand plaisir et quelque succès dans ce
pays, mais il faut se dire franchement que le temps des avantages
d’autrefois (coût du travail, incitations fiscales, etc.) est fini ! Il faut
réinventer notre façon de travailler, modifier notre stratégie, revaloriser
notre mission.
Innovation, valeur, gestion, service! Accepter ces défis et ouvrir les
portes au monde et abandonner cette vision limitée et bornée aux petits
intérêts de boutique! Là réside le vrai challenge qui attend les vrais
entrepreneurs …
Giacomo M. Siro-Brigiano
Réaction à l’article :
La Chambre tuniso-italienne à la recherche d’un nouveau souffle
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