Actuellement,
le marché de l’immobilier compte plus d’un millier d’intervenants constitués
majoritairement par des promoteurs privés, portant la part de l’auto-promotion
à 86% des logements bâtis dans le pays.
Le marché de l’immobilier a connu un rythme de croissance soutenu ces
dernières années. De 1994 à 2004, 630.000 logements ont été construits
officiellement, ce qui donne une moyenne de 63.000 logements par an alors
que le Xème Plan (2002-2006) n’en prévoyait que 54.400. La conjoncture
favorable du début du Xème Plan a permis cette forte augmentation du parc
permettant à 80% des ménages d’être propriétaires.
Parc national de logement :
– 1994 : 1 865 522
– 2004 : 2 500 830
Quant au coût des logements, le prix du mètre carré a augmenté de 80% ces
dix dernières années (inflation, bulle spéculative, coût d’aménagement,
etc.). Le coût du foncier est élevé par rapport au niveau de vie, ce qui
entraîne un volume important de logements de standing invendus. Le paradoxe
fait que l’offre dépasse de loin la demande, sans pour autant que les prix
baissent.
Sachant que la demande porte essentiellement sur les logements sociaux, les
pouvoirs publics ont entrepris des mesures d’allègement de charge, de
manière à faciliter l’accès à la propriété.
C’est dans cette perspective que des actions telles que la normalisation des
composants et des matériaux de construction (actuellement en cours d’étude),
la modernisation des procédés et des techniques de construction ont
également été mises en oeuvre afin d’encourager les industriels à pénétrer
ce secteur et à aider à la maîtrise du coût de l’habitat.