[24/07/2006 14:50:43] NEW YORK (AFP) Les prix du pétrole reculaient lundi, les courtiers espérant un cessez-le-feu au Liban entre Israël et le Hezbollah, et relativisant le risque d’une propagation du conflit aux pays voisins exportateurs de brut. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de “light sweet crude” pour livraison en septembre perdait 63 cents à 73,80 dollars vers 14H05 GMT. “Les prix du pétrole évacuent une partie de la prime de risque” calculée avant le week-end au cas où le conflit se détériorerait au Proche-Orient, a indiqué Phil Flynn, analyste chez Alaron Trading. “Le marché espère que les efforts diplomatiques vont empêcher la guerre de s’étendre à la Syrie et à l’Iran”, a-t-il ajouté. La secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice a appelé lundi à un cessez-le-feu “urgent” au Liban, pour la première fois depuis le début du conflit, alors que l’armée israélienne a étendu ses opérations terrestres dans le secteur oriental du sud-Liban. Une réunion internationale sur le Liban doit avoir lieu mercredi à Rome, afin de définir un calendrier d’actions urgentes pour mettre fin à la crise. Pour le marché pétrolier, l’inquiétude majeure est que la Syrie et l’Iran, deux producteurs de brut, soient mêlés au conflit, ce qui réduirait leurs exportations d’or noir. Mais les opérateurs sont optimistes sur le fait que, à moins que les opérations militaires ne durent, une propagation du conflit à ces pays sera évitée. “Les autres sujets d’inquiétude abondent”, soulignait cependant John Kilduff, de la maison de courtage Fimat. L’analyste citait notamment le regain de violences en Irak, la crise autour du programme nucléaire iranien et les violences au Nigeria qui menacent la production de pétrole du pays. “Le prix du pétrole à 100 dollars, un temps considéré comme une notion absurde, gagne considérablement en crédibilité”, a estimé M. Kilduff. |
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