L’Institut
Panos de l’Afrique de l’Ouest vient d’organiser, au Sénégal, un atelier
portant sur la «Gouvernance des Tic et stratégies post-SMSI en Afrique de
l’Ouest et du Centre». Entre autres problématiques des nouvelles
technologies, cette rencontre visait à harmoniser les points de vue et les
politiques en vue du prochain forum sur la gouvernance de l’Internet qui se
tiendra en novembre prochain à Athènes.
Une quarantaine de hauts cadres africains avaient participé à cet atelier
qui s’est déroulé sur une période trois jours, tous évoluant dans le domaine des Technologies
de l’information
dans le privé, au niveau institutionnel ou gouvernemental et dans la Société
civile.
Selon les
organisateurs de la manifestation, il s’agit de parvenir à mettre en place
les meilleures conditions et les cadres législatifs et réglementaires à même
de garantir une gouvernance inclusive et efficiente des technologies de
l’information et de la communication, particulièrement l’Internet.
Comme l’on pouvait s’y attendre, différentes questions ont été abordées par
les participants à cette rencontre, notamment ‘’les enjeux des politiques
internationales en Afrique, les stratégies et les traitements pour leur
donner un impact réel’’, ‘’l’évolution vers des sociétés plus inclusives
prenant en compte toutes les composantes de la société’’…
En outre, cet atelier régional a aussi engagé des débats sur le thème de la
gouvernance de l’Internet, ses enjeux et les stratégies. Par ailleurs, et
selon une source proche de l’Institut Panos de l’Afrique de l’Ouest, les
participants ont lancé un appel en 18 points présenté par Ken Lohento,
Coordonnateur du Cipaco et qui sera soumis aux différents acteurs,
gouvernants, secteurs privés, Société civile, en vue d’une participation de
l’Afrique à la gouvernance de l’Internet.
Toujours selon notre source, cet appel plaiderait
pour le développement d’infrastructures pour soutenir, en Afrique, le
développement du secteur des TIC avec davantage d’implication des
organisations sous-régionales, tout en souhaitant que l’Afrique puisse mieux
collaborer au processus actuel de la gouvernance de l’Internet, en intégrant
réellement cette problématique, en perspective du 1er forum sur la
gouvernance de l’Internet…
L’Institut
