L’opérateur
koweïtien Wataniya n’a pas réussi à obtenir une licence de téléphonie de
troisième génération au Maroc. Quatre candidats étaient en lice à cet appel
à candidatures lancé au mois de mai dernier : Maroc Connect, Maroc Télécom
(filiale du français Vivendi), Nejma Télécom Maroc (la filiale de Wataniya)
et Méditélécom (filiale de l’Espganol Telefonica et de Portugal Telecom).
Toutes les entreprises sont de droit marocain.
Dans un communiqué, l’Autorité marocaine de régulation indique que les trois
licences mises en jeu ont été gagnées par Itissalat Al-Maghrib (maroc telecom), Maroc Connect et
Médi Telecom. La contrepartie financière a été préalablement fixée à 360
millions de dirhams par licence. L’évaluation des quatre offres des
soumissionnaires s’est faite sur des bases techniques et économiques. En plus
des contreparties financières les trois attributaires devront contribuer au
financement du réaménagement du spectre des fréquences pour une enveloppe
globale de 180 millions de dirhams.
A l’exception de la société Nejma Télécom Maroc qui a souhaité faire appel à
l’itinérance nationale, les trois attributaires ont présenté des plans de
déploiement avec des couvertures de population par leurs propres réseaux sans
recours aux obligations prévues pour l’itinérance nationale. Il est à signaler
que ce processus d’octroi des licences 3G au Maroc constitue la dernière étape
de la libéralisation du secteur des télécommunications au Maroc telle qu’elle a
été tracée dans la note d’orientations générales pour la période 2004-2008.