Résultats de la 6ème enquête sur le programme de mise à niveau de 2006

Par : Autres
 
 

finance.jpgL’institut
d’économie quantitative (IEQ) vient de publier les résultats de la sixième
enquête sur le Programme de mise à niveau (PMN) dont il a été chargé par le
ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Petites et Moyennes
entreprises. Cette évaluation a été effectuée sur la base d’une enquête
réalisée en collaboration avec le Bureau de Mise à Niveau, l’Agence de
Promotion de l’Industrie et la GTZ (Agence de la coopération allemande) et
menée auprès de deux échantillons : 400 entreprises ‘’copilées’’
(échantillon de base) et 200 entreprises non ‘’copilées’’ (échantillon
témoin).

Voici les détails des principaux résultats de cette enquête.

En premier lieu, l’enquête révèle que le rythme de réalisation des
investissements matériels ou immatériels diffère d’un plan à l’autre dans la
mesure où les entreprises mises à niveau (MN) semblent avoir réalisé un bon
parcours dans les deux premiers programmes. Mais le troisième programme
paraît être en phase de démarrage notamment pour le secteur de la chimie.

Autres données importantes, les résultats révèlent que ce sont les grandes
entreprises qui ont été les plus impliquées dans la réalisation des
programmes de mise à niveau.

Toutefois, il apparait que 39 entreprises ont obtenu l’approbation du COPIL
et n’ont engagé, depuis, aucune action.
A ce titre, l’enquête fait ressortir deux groupes de facteurs expliquant les
raisons pour lesquelles les entreprises n’ont pas pu réaliser leur PMN :

– Le premier groupe englobe des problèmes d’ordre financier dus à la
conjoncture défavorable (38%).

– Tandis que le second, évoqué par 8 entreprises, est relatif, selon les
entreprises aux problèmes inhérents à la rigidité administrative du BMN et
aux bureaux d’études.

En ce qui concerne les taux de réalisation des investissements par rapport
aux prévisions et d’après ces études, ils apparaissent comparables au niveau
des deux premiers programmes et se situent aux alentours de 72%.

Toutefois, ces taux diffèrent selon que les investissements sont matériels
ou immatériels. En effet, s’ils sont relativement élevés au niveau matériel,
ils le sont beaucoup moins au niveau des investissements immatériels bien
qu’ils aient connu une légère augmentation au cours du deuxième programme.

D’après ces études, cette faiblesse est attribuée, selon les entreprises
enquêtées, aux facteurs ayant trait à l’insuffisance du financement (45%), à
la non disponibilité des qualifications nécessaires (28%) et à la lourdeur
des procédures administratives (27%).

A la suite de tous ces résultats, on peut déduire qu’un tel ordre de
priorité traduit une certaine cohérence dans la mesure où les chefs
d’entreprise commencent par installer de nouveaux équipements pour recruter,
dans une seconde étape, le personnel qualifié et assurer la formation et
l’assistance technique adéquate.


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