Assurances : Libéraliser les prix et immatriculer les 2Roues !

 
 

priv1.jpgC’est
exactement comme la séance unique. Tout le monde sait pertinemment que la
chose est économiquement intenable mais la situation perdure. Car, pour les
compagnies d’assurances, être ‘’obligées’’ de maintenir le domaine de
l’assurance automobile et motocyclette (où elles perdent invariablement de
l’argent) finit par entraver leur développement naturel justement au moment
où elles en ont le plus besoin.

Inutile, bien sûr, de souligner que le secteur des assurances se trouve en
tête des services qui sont confrontés, de face, à la concurrence internationale
imposée par l’ouverture économique de notre pays. Une ouverture que les
assureurs ne remettent aucunement en question mais qu’ils espèrent affronter
avec les armes dont disposent leurs vis-à-vis étrangers.

Le diable se trouve dans les détails, dit-on ! Et, quand on examine la situation
de nos compagnies d’assurances, on trouve au moins deux entraves dont
l’accumulation est devenue très lourde avec les années : l’assurance automobile
et les 2Roues.

M. R’chid Ben Jemiaâ, DG de la COMAR et l’une des personnalités les plus
respectées du secteur, vient de rendre publique son opinion sur le sujet. ‘’Il
faut libéraliser les prix de l’assurance automobile car, dans ce cas, l’assureur
peut évaluer les risques à leur juste mesure et fixer en conséquence les primes…
Chaque assuré assumera les risques qu’il fait courir sans perdre de vue la
notion de mutualité qui doit quand même avoir des limites’’, dit-il au sujet de
l’assurance auto.

Quant à l’assurance 2Roues, il estime qu’elle constitue un véritable casse-tête
pour les assureurs et que, sur les 1,2 million de motocyclettes en Tunisie,
seules 10% sont assurées. ‘’Les motocyclistes non assurés se rangent souvent
frauduleusement sous la coupe de l’une des assurances des motocyclettes assurées
avec des constats de complaisance. En d’autres termes, les 10% payent pour les
90%… C’est un grand problème mais je pense que la question pourrait être
résolue par l’immatriculation des 2Roues’’, souligne-t-il.