[09/08/2006 18:47:43] BERLIN (AFP) Le groupe allemand Adidas, deuxième équipementier sportif mondial, a largement profité du Mondial-2006 de football au deuxième trimestre, selon des chiffres publiés mercredi, et a relevé ses prévisions pour la marque Adidas, alors que sa filiale américaine Reebok continue à faire piètre figure. “Le Mondial a surpassé toutes nos attentes”, a commenté le patron de la marque aux trois bandes, Herbert Hainer. “Nous avons dépassé des records de vente”. Le chiffre d’affaires d’avril à juin a bondi de 60% à 2,4 milliards d’euros, tiré par le football. Adidas, fournisseur officiel de la Fédération internationale dfootball (Fifa), équipait également six équipes en lice, dont celle du pays hôte, l’Allemagne, ainsi que la France et l’Argentine. Le groupe a écoulé plus de 3 millions de maillots de ses équipes sous contrat. Contrairement à son plus petit concurrent allemand Puma, que le Mondial a fait vendre plus mais dont les bénéfices ont été plombés par les frais de marketing, Adidas a aussi profité de l’événement au niveau des résultats d’exploitation nets. Le bénéfice net a atteint 83 millions, contre 67 millions au deuxième trimestre 2005. Le bénéfice d’exploitation a crû de 13% à 173 millions d’euros. Outre l’effet Mondial, Adidas a également profité de la cession du fabricant de skis Salomon, dont les résultats avaient pesé sur ses bénéfices au deuxième trimestre 2005, et de la consolidation de Reebok, racheté l’an dernier. Les ventes du groupe aux Etats-Unis ont pratiquement doublé au deuxième trimestre grâce à la marque américaine. Reebok reste cependant l’enfant à problèmes du groupe: le carnet de commandes à fin juin était en baisse de 13% par rapport à la même période l’an passé et Adidas attend toujours une baisse des ventes de la marque de l’ordre de 5% cette année. Globalemnt, Adidas attend maintenant des ventes en hausse de plus de 10% sur l’année, alors qu’il tablait auparavant sur une croissance à un chiffre. Au total, Adidas prévoit pour l’année une croissance de plus de 15% de son chiffre d’affaires et un bénéfice net de l’ordre de 500 millions, bien supérieur aux 383 millions de 2005. |
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