Algérie : Va-t-on vers l’effacement de la dette des entreprises publiques ?

Par : Tallel
 
 

conseil1.jpgCette question est sur toutes les lèvres en Algérie.
Et il y a de quoi, car, selon des sources bien informées, le Trésor public
aurait demandé aux banques algériennes de lui transmettre l’état des dettes
des entreprises publiques. Ce que confirme une source bancaire proche du
dossier.


Il s’agit maintenant de transmettre au Trésor le montant des dettes des
entreprises publiques à capitaux publics domiciliées au niveau des banques,
l’objectif de l’opération étant leur assainissement pour faciliter leur
privatisation.

Ainsi, on apprend que dans le même ordre d’idées que le ministère des
Finances a aurait déjà chargé un bureau spécialisé d’élaborer une étude sur
l’assainissement des entreprises publiques, avec plombées qu’elles sont par
des dettes qui se chiffrent en milliards de dinars.

Cette opération serait la bienvenue, au moment où le pays a décidé
d’accélérer son programme de privatisation des entreprises publiques. Selon
une source syndicale, ‘’l’effacement de la dette va permettre aux
entreprises de se relever et de se développer’’.

Il est à rappeler que le gouvernement algérien a failli effacer les dettes
des entreprises publiques en 2005, cet une enveloppe de 35 milliards de
dinars algériens aurait été débloquée dans le cadre de la loi de finances
2005 pour permettre au Trésor public de racheter les dettes des entreprises
publiques auprès des banques. Mais après avoir accrédité les comptes des
entreprises publiques, il a fait machine arrière et retiré cet argent.
Reportant sine die l’opération.

Par ailleurs, au niveau de la fédération du textile, l’inquiétude est grande
face au refus des banques d’octroyer des crédits aux entreprises du secteur,
ce qui pourrait mettre au chômage 30.000 travailleurs, au mois de septembre
prochain. Cette fédération aurait demandé au gouvernement, pour sauver ce
secteur, une enveloppe de 4 milliards de DA. Une somme certes importante,
mais au vu de ce qu’ont rapporté les revenus du pétrole, il faut probable
accède à cette demande de la fédération algérienne du textile.


T.B.

(Source :
www.algerie-monde.com
)