[23/08/2006 16:15:38] PARIS (AFP) La Bourse de Paris a terminé en nette baisse mercredi, le CAC 40 perdant 0,89%, plombé par un nouveau recul du groupe EADS et l’annonce d’un repli du marché de l’immobilier ancien aux Etats-Unis, qui a confirmé le net essoufflement de la croissance américaine. Le CAC 40 a cédé 45,60 points à 5.082,73 points, dans un volume d’échanges peu étoffé de 3,11 milliards d’euros. Londres a perdu 0,72%, Francfort 0,74% et l’Eurostoxx 50 0,89%. La Bourse de Paris, qui avait ouvert en baisse sur fond de craintes ravivées de tensions inflationnistes aux Etats-Unis, a accentué ses pertes après l’annonce dans l’après-midi d’un ralentissement plus important que prévu que prévu du marché de l’immobilier ancien outre-Atlantique. Les reventes de logements aux Etats-Unis ont baissé de 4,1% en juillet par rapport à juin, à 6,33 millions d’unités (en rythme annuel), quand les analystes tablaient sur 6,55 millions. EADS (-2,22% à 22,05 euros), en queue du CAC 40, a lancé un audit sur le programme d’avion de transport militaire A400M mais compte toujours tenir ses délais, malgré des informations de presse faisant état de retards importants. Total (-0,19% à 53,70 euros), poids lourd du marché parisien, a pesé sur la tendance. Le titre a effacé ses gains en fin de séance, alors que les cours du pétrole brut se repliaient de près de 1,5% à Londres comme à New York dans la foulée de la publication des réserves d’hydrocarbures aux Etats-Unis. Michelin (+1,20% à 50,75 euros) a tiré son épingle du jeu. Selon les analystes du cabinet Aurel Leven, la remontée des cours du caoutchouc ces dernières semaines, qui inquiète les investisseurs et a pesé sur les titres des fabricants de pneumatiques, est à relativiser car elle fait suite à un effondrement des prix de cette matière première au printemps. Alstom (+0,35% à 72,60 euros) a signé une seconde séance de hausse, après l’annonce d’un léger accroissement de la participation de Bouygues (-0,12% à 40,15 euros) au sein de son capital, à environ 24% contre 23,26% fin juin. Faurecia (+7,51% à 47,07 euros) a pris la tête du Service de règlement différé (SRD) après des informations de presse évoquant une éventuelle cession ou un rachat de la société par sa maison mère PSA Peugeot Citroën (-0,56% à 42,72 euros). Les investisseurs attendent par ailleurs la désignation d’un successeur au PDG Pierre Levi, qui a démissionné au début du mois sur fond de scandale de corruption. Atos Origin (+4,40% à 39,37 euros) a été présélectionné par le ministère de la Santé britannique pour la région sud-ouest, dans le cadre d’un appel d’offres pour un important programme de services de diagnostic. Casino (-0,91% à 65,25 euros) n’a guère profité des commentaires positifs de Morgan Stanley. La banque américaine a relevé mercredi sa recommandation sur le distributeur français à “neutre” contre “sous-pondérer” précédemment, sur de meilleures perspectives de rentabilité, et a salué son programme de désendettement. |
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