[25/08/2006 16:09:19] WASHINGTON (AFP) Le risque terroriste peut être un frein à la mondialisation, a estimé vendredi le président de la Réserve fédérale américaine (Fed) Ben Bernanke en soulignant les avantages d’une économie mondialisée. “Les inquiétudes géopolitiques, par exemple les tensions internationales et les risques terroristes, réduisent déjà le rythme de l’intégration économique au niveau mondial et elles pourraient le réduire encore plus à l’avenir”, a estimé M. Bernanke. Le président de la banque centrale n’a pas parlé de l’économie ni des taux directeurs, dans ce discours prononcé lors du symposium annuel de la Fed à Jackson Hole (Wyoming, centre) et consacré à la mondialisation. “Les changements économiques et technologiques vont sans doute réduire les distances encore plus dans les années à venir, rendant possible une amélioration de la productivité et des niveaux de vie ainsi qu’une réduction de la pauvreté mondiale”, a-t-il affirmé selon le texte de son dicours diffusé à Washington. Mais “l’opposition politique et sociale à l’ouverture peut être forte”, avec par exemple la mise en place de mesures protectionnistes, a-t-il ajouté. “Le défi est de faire en sorte que les bénéfices de l’intégration économique mondiale soient assez largement partagés pour qu’un consensus émerge en faveur d’un changement améliorant les conditions de vie”, a-t-il ajouté. Il a donné comme exemple d’aider les travailleurs privés de leur emploi du fait de la mondialisation, à “recevoir la formation nécessaire pour profiter de nouvelles opportunités”. “Obtenir un tel consensus peut être tout sauf simple, à la fois au niveau national et international. Cependant, cela vaut la peine de faire cet effort, car les bénéfices potentiels de l’intégration économique mondiale sont importants”, a-t-il affirmé. |
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